Algérie-Mauritanie : Le passage frontalier facilitera les échanges entre opérateurs économiques L'accord signé, mercredi, entre l'Algérie et la Mauritanie, une des doléances des opérateurs économiques, va faciliter les échanges entre les opérateurs des deux pays ainsi que les déplacements, estime-t-on à la Fédération algérienne de l'import, export et du commerce international (FAIECI). Le ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, et son homologue mauritanien, Ahmadou Ould Abdallah, ont procédé, mercredi à Nouakchott, à la signature d'un accord de création d'un passage frontalier terrestre entre les deux pays. Cet accord, qui intervient en application des recommandations de la Haute commission mixte tenue en décembre dernier à Alger, «est un moyen de promotion des échanges entre les opérateurs économiques des deux pays, notamment ceux des wilayas du sud-ouest du pays», a indiqué le président de la fédération, Mohamed Hassani, à l'APS. L'ouverture de ce passage frontalier terrestre va certainement insuffler une dynamique économique dans toute la région du sud-ouest du pays, à travers les échanges commerciaux entre les deux pays, et permettra un débouché des différentes productions des deux pays, a-t-il précisé. L'ouverture prochaine de ce passage frontalier terrestre dans la wilaya de Tindouf vient aussi en réponse aux doléances formulées par plusieurs opérateurs économiques des wilayas du sud-ouest du pays, spécialement ceux en activités à Béchar, Adrar et Tindouf, lors d'une rencontre organisé en avril dernier à Béchar par la Direction régionale des douanes sur le thème du troc frontalier. Cet accord algéro-mauritanien a été aussi accueilli avec enthousiasme par l'Observatoire des opérateurs économiques et des hommes d'affaires algériens en Afrique de l'Ouest. «Nous estimons que cet accord constitue un nouveau jalon dans le renforcement des relations entre deux pays frères, de même qu'un espace favorable de promotion des différents produits industriels, agricoles ou d'élevage algériens auprès d'opérateurs et entreprises économiques de ce pays maghrébin et africain, et de même pour les produits Mauritaniens», a affirmé le président de cet observatoire, Mohamed Dahaj, aussi à l'APS. Polisario : le règlement du conflit du Sahara occidental passe par la souveraineté totale du peuple sahraoui sur ses territoires Le règlement du conflit du Sahara occidental passe par «la souveraineté du peuple sahraoui sur l'ensemble de ses territoires, conformément à la Charte et décisions de l'ONU et de l'Union africaine (UA) consacrant le droit des peuples et pays colonisés à l'indépendance et le respect des frontières héritées de l'indépendance», a réaffirmé le secrétariat national du Front Polisario, insistant sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'indépendance et à l'autodétermination. Dans un communiqué rendu public à l'issue de la réunion du bureau permanent, tenue sous la présidence de son secrétaire général, le président sahraoui Brahim Ghali, le secrétariat national du Front Polisario a exhorté l'ONU et la communauté internationale en particulier à assumer leurs responsabilités et à agir pour la libération des prisonniers politiques du groupe Gdeim Izik et tous les détenus politiques sahraouis qui croupissent dans les geôles marocaines, saluant la solidarité des âmes éprises de justice et de liberté parmi les avocats et observateurs internationaux indépendants. Rappelant l'attaque marocaine ayant visé la camp des réfugiés Gdeim Izik, au niveau duquel près de 30 000 citoyens sahraouis, enfants, hommes, femmes, vieux et handicapés s'étaient réunis dans quelque 8000 tentes, le bureau a souligné sa détermination à recouvrer tous ses droits consistant en la liberté et l'indépendance. Par ailleurs, le bureau a écouté une présentation sur la réunion importante ayant regroupé, mardi dernier à Alger, le président sahraoui, Ibrahim Ghali, et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ainsi que les deux délégations, rencontre qui s'est tenue dans le cadre de la «concertation constante et la consolidation des relations de fraternité et de coopération entre les deux pays».
Trois bombes de confection artisanale détruites à Aïn Defla Trois bombes de confection artisanale ont été détruites, mercredi à Aïn Defla, par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) dans une opération de ratissage, indique le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une opération de fouille et de ratissage, un détachement de l'Armée nationale populaire a découvert et détruit, le 8 novembre, trois bombes de confection artisanale à Aïn Defla (1re Région militaire), précise la même source.