Le chantier du nouveau CEM d'Aït Zikki, dans la daïra de Bouzeguène, est à l'arrêt depuis plus d'une année. Prévu pour accueillir les élèves pour la rentrée scolaire 2016/2017, le CEM, en chantier au niveau de l'ex-carrière d'agrégats depuis 2014, n'ouvrira sans doute pas ses portes avant la rentrée scolaire 2018/2019 pour des raisons de restriction budgétaire qui ont conduit au non-paiement des entreprises. Un budget a été dégagé par le ministère de l'Education pour la construction d'un nouveau collège base 5 après l'effondrement, des suites des fortes intempéries de l'année 2012, de l'ancien CEM construit en préfabriqué au lieudit Akhnaq, à près de 1400 m d'altitude. Pour ne pas bloquer leur scolarité, les élèves ont été d'abord délocalisés à l'école primaire du village Amekrez (Aït Zikki), fermée par manque d'élèves, où ils avaient été pris en charge dans des conditions lamentables en raison de l'exiguïté des lieux et de l'insuffisance des locaux qui a entraîné la mise en place de la double vacation. L'année suivante, les élèves ont été délocalisés pour la seconde fois, à l'école de Berkis, fermée également depuis quelques années par manque d'élèves. L'école de Berkis est certes plus spacieuse mais est enclavée et très difficile d'accès pour les véhicules poids lourds (bus). Les élèves des six villages d'Aït Zikki sont astreints de rejoindre l'école à pied. Le projet de CEM dont les travaux sont à l'arrêt, a atteint un taux d'avancement de 80%. Il reste la viabilisation, l'électricité et l'acheminement du mobilier.