Répondant à un écrit non identifié affiché sur les murs de la ville et appelant les citoyens à venir discuter sur les causes du blocage de l'APC, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées mercredi dernier sur la placette de la mairie. On peut noter la présence du P/APC, Aïssani Hamid, du parti FFS, sorti vainqueur lors des dernières élections locales avec une majorité relative de sept sièges sur les quinze possibles. Le RCD, deux sièges au dernier scrutin, était aussi présent en la personne de sa tête de liste, Ferjoukh Omar, ainsi que le FLN, qui a créé la surprise en talonnant de près le FFS avec six sièges. Dans une alliance tacite avec le FLN, le RCD a fait une proposition de répartition des sièges au niveau de l'exécutif, mais qui n'a pas reçu l'assentiment du P/APC. Après maintes palabres sans que les uns et les autres arrivent à se mettre d'accord sur la composition de l'exécutif, la foule se disperse pour aller barrer la circulation sur la route nationale en soutien au jeune Harouni Hamza, qui, la veille, avait été interpellé et auditionné sur PV par les agents de la sûreté de daïra, soupçonné «d'incitation à attroupement» et d'être à la tête des différents rassemblements ces derniers jours, afin de dénoncer une certaine forme d'insécurité qui prévaut dans la ville. Il aura fallu l'intercession du P/APC auprès des services de sécurité de la daïra pour apaiser les esprits et que la circulation sur la RN9 soit rétablie dix minutes plus tard.