Depuis hier et jusqu'au 15 décembre, l'organisation des avocats de la région de Annaba propose aux hommes de droit algériens d'étudier et de débattre un colloque internationale sur l'Arbitrage commercial international (ACI). Il porte principalement sur les difficultés majeures que pourrait constituer l'incompréhension des législations spécifiques aux pays. Le thème a été qualifié de pertinent par les avocats, magistrats et autres concernés par le commerce international. Une meilleure compréhension du concept d'arbitrage et de la convention d'arbitrage, de la sentence arbitrale, du recours et de l'exécution forcée, des arbitrages spécifiques et des institutions arbitrales, formerait, selon eux, la solution idéale pour qu'un opérateur économique puisse assurer la meilleure protection possible de ses intérêts. Toutes ces questions seront abordées dans les communications présentées par les magistrats, avocats et experts nationaux et étrangers sous la supervision de Me Silini Abdelmadjid, bâtonnier national et président de l'Union nationale des avocats et de Me Mabrouk Nadjoua bâtonnier de la région de Annaba. Pertinence également quand on sait que ce colloque intervient quelques mois après la signature par l'Algérie du protocole d'accord avec l'Union européenne et à la veille de l'adhésion de notre pays à l'Organisation mondiale du commerce. Se faisant, le barreau de Annaba semble avoir compris tous les enjeux qu'impose l'internationalisation du commerce. Celle-ci s'est déjà infiltrée dans notre pays. Elle a pénétré par capillarité nos PME/PMI du secteur public et du secteur privé. Tous devraient trouver à ce colloque international sur l'arbitrage commercial international réponse à leurs interrogations et consultations juridiques. La tâche des avocats est énorme et délicate parce qu'elle oblige à explorer une à une toutes les dispositions régissant le commerce international. Certes, la manifestation de Annaba n'a pas la prétention d'offrir en l'espace de 3 jours des réponses. Mais elle aura l'avantage d'avoir entamé les premiers pas sur l'arbitrage commercial international où l'on a déclaré les hommes de droit algériens incompétents.