Des dizaines de retraités rencontrés au centre de paiement de la rue Abderrahmane Benemliek se plaignent des mesures drastiques décidées par la direction de la CNAS pour le remboursement des frais médicaux. Un véritable parcours du combattant qui a fini par leur causer d'énormes torts. Le point noir évoqué réside dans la décision de rembourser les frais médicaux par le moyen des virements CCP. Une procédure qui a montré ses limites surtout que nombreux parmi les retraités domiciliés au centre de Benmeliek parlent des retards considérables de réception de leur argent, disant même que dans la plupart des cas l'avis de virement ne leur parvient pas. Commence alors un long calvaire au niveau des guichets des chèques postaux où souvent la réponse est expéditive. Les réclamations enregistrées au niveau des bureaux de la direction de la CNAS suivront le même chemin car cette dernière n'aura pour réponse que de renvoyer les retraités vers le centre régional des chèques postaux de la cité Boussouf où un document est exigé pour justifier le virement. Un fois ce virement confirmé, l'assuré devra revenir à la poste pour le présenter comme preuve, mais les choses ne s'arrêteront pas là. Il faudra revenir à chaque fois pour vérifier le virement sur la visionneuse. Ceci occasionne encore des dépenses supplémentaires, affirment les assurés qui se disent las de courir d'un service à un autre alors que la direction de la CNAS aurait pu leur épargner tous ces efforts en leur assurant un remboursement par mandat. Ce serait plus efficace, n'est-ce pas ?