L'APC de Sidi Bel Abbès, réunie hier en assemblée générale extraordinaire a passé en revue plusieurs dossiers inscrits à l'ordre du jour. Ainsi, il a été question du bilan d'activité de l'année 2006, de l'approbation de certaines délibérations ainsi que du chapitre réservé aux affaires en « suspens ». Ce dernier point, débattu par les élus de la ville, n'en a pas moins un goût de fin de règne. Il a été débattu dans une ambiance terne où le non-dit l'a finalement emporté concernant certains dossiers entourés de beaucoup d'opacité. Au sein de l'assemblée délibérative, certains élus ont toutefois haussé le ton au sujet notamment du dossier relatif à la concession du parc d'attraction à un privée qu'on dit appuyé d'« en haut ». L'on murmure même, au sein de l'assemblée, que ledit opérateur a décidément du mal à lancer les travaux d'un gigantesque parc d'attraction, avec bungalows et hôtels, le tout pour un investissement de l'ordre de 147 milliards de centimes. Le projet semble butter sur un sérieux problème financier que seule la banque est en mesure de régler, comme d'habitude. Le plus drôle dans cette histoire, selon un élu qui a pris la parole en pleine assemblée, c'est que le terrain de plus de 8 hectares est pratiquement marécageux, donc « inconstructible ». Pourquoi alors concéder un terrain pareil, bien de la collectivité et à forte valeur foncière, pour un projet aussi hypothétique ? Un vrai Manège !