Les autorités ont prévu trois nouveaux barrages au nord et au sud de la wilaya, afin de renforcer les capacités de mobilisation de la ressource hydrique. Plusieurs millions de m3 d'eau se jettent dans la mer, selon des spécialistes. Actuellement, il n'existe que deux ouvrages dans la région, dont le niveau a beaucoup baissé à cause de la sécheresse et l'un d'eux est à moitié envasé. Les dossiers des nouveaux projets ont été finalisés et transmis au ministère des Ressources en eau pour inscription, avons-nous appris récemment auprès d'un responsable de la direction de l'Hydraulique. Deux d'entre eux ont fait l'objet d'une nouvelle étude technique de faisabilité, effectuée par des organismes spécialisés. Il s'agit des barrages de Bouhallou et de Taghzout, situés respectivement dans les communes de Sidi Akkacha et Talassa, non loin du littoral allant de Ténès jusqu'à El Marsa. Le premier cité, dont la première étude remonte à 1974, a été lancé en 1978 avant d'être abandonné deux ans plus tard à cause, semble-t-il, de l'insuffisance de l'enveloppe financière. La première partie des travaux a consisté en la réalisation de canaux d'irrigation qui devaient être raccordés au nouveau barrage qui n'a jamais vu le jour. Ce n'est que dernièrement que le dossier y afférent a été relancé par les services de l'hydraulique, sur la base, apprend-on, d'une autre étude d'utilité de cette infrastructure. L'autre ouvrage, prévu à 7 km du rivage, est destiné également au même usage. Les services concernés ont prévu depuis longtemps un second barrage sur l'oued Lagh, juste à côté de celui de Sidi Yacoub qui est utilisé exclusivement pour l'AEP du chef-lieu de wilaya et d'une dizaine d'autres communes. Avec cette doublure, l'on veut réserver l'un pour l'alimentation en eau potable et l'autre pour l'irrigation. Les trois projets figurent comme des actions prioritaires dans le programme de développement du secteur, arrêté pour les années à venir.