En plus du diktat des faux gardiens de parkings, certains commerçants du centre de Sétif mettent leur grain de sel et de sable, c'est selon, pour s'octroyer et en toute impunité une partie de la chaussée interdisant ainsi aux automobilistes de stationner à proximité des « temples ». La manière de procéder de ces commerçants qui ont « privatisé » la chaussée, pourtant un bien commun, n'offusque pas, outre mesure, les responsables concernés (la police et la municipalité) devant mettre un terme à ces pratiques qui portent préjudice à la cité. Pour dissuader l'infortuné automobiliste à la quête d'un coin pour coffrer son véhicule le temps d'une petite course, au centre-ville, bute sur le niet des astucieux commerçants qui entreposent en pleine chaussée des caisses, des échelles, des chaises et parfois de grosses pierres. Ne datant pas d'hier et mettant au défi les lois de la République, ce procédé disparaîtra-t-il un jour ? Les chargés de la sécurité des personnes et des biens vont-ils s'attaquer aux bandes qui rackettent l'automobiliste à chaque coin de rue, transformé en parking de fortune ? Le projet de parking à étages qui végète, nous dit-on, dans les tiroirs de l'administration, verra-t-il le jour prochainement ? D'autant qu'il est « géniteur » de nombreux postes d'emploi ?