Lors de sa prise de fonction en tant que wali de Tiaret en 2001, Brahim Mered avait affiché sa « volonté de travailler avec les citoyens et d'écouter les comités de quartiers et, d'une manière générale, la société civile. » A l'époque fut créé le COVIT ou comité de la ville de Tiaret, s'agissant du chef-lieu de la wilaya. L'approche ainsi préconisée visait à « bouleverser la donne socio-économique, culturelle et environnementale. » D'aucuns ne manqueront pas alors de remarquer que ceci « avait réussi à éclipser toute activité politique partisane. » Des réunions cycliques se tenaient chaque mois, à la salle des conférences Mustapha Mekki. Des rencontres bilans se tenaient régulièrement, en dépit de l'égoïsme de certains et des manipulations outrancières des autres. Beaucoup de programmes de développement dont des projets d'envergure et structurants ont été discutés et enrichis et avaient connu, par conséquent, une mise en application qui soulevait l'unanimité. Enfin presque. Car, l'approche pour pragmatique qu'elle fut, dérangeait certains intérêts. Les programmes initiés en faveur de la wilaya, en 2006, n'ont pas tous emprunté la même voie. Pourquoi ce volte-face ?