La wilaya de Sétif, qui a mis cinq ans pour appliquer la note relative à l'évaluation pédagogique, grappille des points, une année après. En 2002, la wilaya s'est classée à la dernière place à l'échelle nationale avec un taux de 20,95% de réussite au brevet d'enseignement fondamental (BEF). Avec 26,79%, une petite amélioration a été obtenue l'année d'après. La mise en vigueur du passage d'un palier à un autre avec une moyenne annuelle de 10 sur 20 a amélioré quelque peu les résultats de l'exercice en cours. Celui-ci a atteint les 32,55%. « L'application de l'instruction administrative est l'un des facteurs qui ont donné un petit coup de fouet aux résultats qui demeurent, à mon sens, très mitigés pour une wilaya pouvant faire mieux », nous déclare M. Boussem, directeur de l'éducation. La palme revient au CEM de Beni Braham de Aïn Lagradj (daïra Beni Ouartilane) qui a enregistré le plus grand taux de réussite avec 63,79%. La deuxième place, avec 36,12%, revient au collège Mohamed Zerrougui d' Ouled Si Ahmed, une autre contrée enclavée. Le CEM Ghaboula qui fonctionne avec des suppléants se maintient avec 54,55% pour la deuxième année consécutive à la troisième position, améliorant par là même le résultat de la session de juin 2003 qui était de l'ordre de 47,17%. Ces établissements du pays profond ont une fois de plus volé la vedette aux établissements du chef-lieu de la wilaya. Avec un taux de 52,21 et une 13e place, le CEM Halitim sauve la face des établissements de Aïn El Fouara.