A l'issue de la réunion du bureau national du Syndicat national des travailleurs du ministère du Commerce (SNTMC), présidée par son secrétaire général, Messaoud Kedad, qui s'est tenue hier à Alger, les représentants des fonctionnaires de l'administration du commerce ont décidé d'observer un arrêt de travail de deux jours, les 28 et 29 janvier 2007. Leurs éléments qui travaillent au niveau des ports et des administrations viennent d'être informés par un communiqué datant du 14 janvier 2007 et signé par le SG du SNTMC. Les syndicalistes de l'administration du commerce, affiliés à l'UGTA, reprochent à leur administration le mépris et le manque de considération qu'elle affiche à leur égard, en dépit des réunions tenues, en vue de résoudre les problèmes. Hélas, les engagements pris n'ont pas été respectés par le département ministériel de Djaâboub. Le SNTMC rappelle que les dix points cités dans la plateforme de revendications n'ont pas été satisfaits, hormis l'attribution d'un local qui sert de siège pour le syndicat national. Malgré sa publication dans la loi de finances 2006 et sa parution dans le décret exécutif, l'indemnité du fonds sur les revenus complémentaires (IFRC) n'est pas appliquée. 500 fonctionnaires de l'administration du commerce ne vont pas bénéficier d'une promotion interne en raison du décret exécutif qui définit les critères d'accès aux postes supérieurs. Le ministère du Commerce refuse toujours l'installation de la commission de préparation du statut particulier. La sécurité et la protection des agents de l'administration dans l'exercice de leurs fonctions ne sont pas assurées. 1000 inspecteurs du commerce qui exercent dans cette fonction depuis plus de deux décennies n'ont à ce jour bénéficié d'aucune promotion. Le bureau national du SNTMC dénonce les pressions et les humiliations exercées à l'encontre des représentants des fonctionnaires de l'administration du commerce. Le climat qui règne au sein des administrations du commerce s'est détérioré, entraînant ainsi une tension et une désarticulation dans les mécanismes de bonne gestion. Le SNTMC, qui se considère comme un partenaire dans la mise à niveau de l'administration du commerce, compte tenu du comportement laxiste qu'il dénonce, a ainsi décidé de la grève de deux jours, avant de durcir cette fois-ci ses positions pour faire aboutir, à court terme, par voie légale, ses revendications légitimes. Le SNTMC estime que l'administration du ministère du Commerce devrait respecter ses engagements, dans l'intérêt de la sérénité et le bon déroulement de toutes les missions inhérentes au commerce national et international.