Un net relâchement dans le maintien du dispositif de lutte contre la grippe aviaire est visible dans plusieurs communes de la wilaya de Aïn Defla, où des points de vente du poulet vif ont été créés ou réactivés. Une situation, diront nos sources, qui relève de la responsabilité des services municipaux en charge de veiller au respect des dispositifs, notamment sur les mesures contenues dans l'arrêté au wali en date de l'année 2004 celui-ci portant interdiction de la vente et de l'abattage du poulet vif en milieu urbain. Les services vétérinaires de la DSA estiment, pour leur part, que le dispositif de lutte est à présent de routine au niveau de leur département, lequel est tenu néanmoins à rappeler toutes les mesures émanant des instances concernées aux différents partenaires. Toujours dans le même chapitre, les services de la répression de la fraude ont réactivé, au cours du dernier trimestre de l'année écoulée, l'arrêté du wali sus-cité, et ont procédé au cours de cette période à la saisie de 360 kg de poulet pour une valeur de 62 000 DA. Cependant, il est à déplorer que faute de moyens au niveau des services concernés, les vendeurs ambulants échappent souvent à ces contrôles qui font encourir des risques aux passants, lesquels reçoivent les mauvaises odeurs émanant des volatiles. Même constat au niveau des souks populaires où l'engouement pour le poulet vif continue et les traces de sang, duvet et parfois carcasses font partie du décor, notamment au niveau du très populaire souk jouxtant le siège de la daïra de Khemis Miliana.