La librairie des Beaux-Arts, située rue Didouche Mourad, a accueilli, dans l'après-midi de jeudi dernier, un café littéraire consacré à Djamel Souidi pour ses deux livres Amstan et Sanhadji, publiés aux éditions du tell. L'auteur ayant fait des études en histoire à Paris « sur le tard », atteste-t-il, a fait paraître deux tomes aux éditions du tell, lesquels retracent avec un regard lucide, le parcours d'un héros de l'an Mille. Pris en tenaille par des manifestations culturelles qui se sont tenues ce jeudi au Centre culturel français et à l'hôtel Mercure, l'événement organisé avec l'étroite collaboration de l'association Chrysalide sera néanmoins suivi par quelques habitués. La rencontre fut l'occasion pour ceux qui ont le goût du verbe bien senti de se rencontrer autour d'un … thé bien fumant, fait maison. Et aussi de soumettre à la question l'auteur du jour. La librairie, toujours fidèle à sa vocation première, celle de prêter main forte aux étudiants des différentes facultés de la capitale, est toujours un lieu de rencontres et d'échanges. En plus des beaux livres, présents à profusion, les tenants de cette charmante librairie assurent qu'ils offrent divers services à ceux qui sont intéressés par la recherche. Des rencontres sont animées tout au long de la semaine. Ainsi, la journée du lundi est dédiée à la poésie, au roman et au théâtre. Des créateurs animeront des rencontres sur un livre choisi au préalable. Le mardi est consacré à l'histoire de l'Algérie et à celle, plus que millénaire, de la Méditerranée. Les plasticiens et les peintres ne sont pas en reste puisqu'un espace leur est offert le mercredi. L'après-midi du jeudi est consacré à un invité d'honneur qui, lui, lira, dédicacera et échangera des avis avec ses lecteurs et les clients de la librairie. Faut-il rappeler que Joachim Grau dit « Vincent », pied-noir d'origine espagnole, un amoureux des « beaux-arts » par dessus le marché, a été le tenant de cette librairie avant que les Frères vigiles n'eut raison de sa constance. Les Boualem Yeker ne meurent jamais.