En dépit des mises en demeure d'évacuer les lieux émanant des autorités locales, des citoyens continuent à squatter des habitations en état de délabrement avancé exposant leur vie et celle de leurs enfants à des dangers certains. Interrogée, cette jeune femme se dira consciente des risques majeurs que sa famille côtoie au quotidien déclarant, néanmoins, son impuissance devant cette situation, car n'ayant aucune autre alternative en matière de logement. Et d'ajouter : « Louer un appartement revient très cher et nos moyens ne le permettent pas. » Rappelons que la ville de Miliana compte plus d'une vingtaine d'habitations précaires, un patrimoine qu'il est grand temps de prendre en charge.