Elles sont trois localités à s'enfiler comme des perles sur la RN 18 : Aïn Bessem, Aïn Laloui et Aïn El Hadjar en direction de Bouira. Et toutes trois vivent le problème posé par le transport comme un vrai cauchemar. L'attente au niveau des arrêts est aux heures de pointe particulièrement éprouvante et stressante. Elle peut durer longtemps pendant que la foule de voyageurs ne cesse d'augmenter. Le directeur du transport rencontré au siège de la wilaya reconnaît que la situation en matière de transport public est fort déplorable sur cette ligne. En conséquence, il a décidé de la mise en service de 20 nouveaux fourgons de 18 places sur cette ligne. Une solution considérée somme toute comme un pis aller devant l'impossibilité pour la direction du transport de mettre la main sur des véhicules plus spacieux comme les minibus. Mais le responsable du secteur est d'avis que ces 20 fourgons, qui entreront au plus tard dans une semaine en service sur cette ligne, résorberont, non seulement le déficit en moyens de transport au niveau de Aïn Bessem, mais auront immanquablement des incidences positives en matière de transport sur les deux autres localités. Cependant, au cas où aucune amélioration ne serait observée peu après la mise en place des 20 nouveaux fourgons, la direction du transport est prête à les renforcer pour les deux localités intermédiaires en autorisant de nouveaux transporteurs publics à travailler sur ces deux lignes : Aïn Laloui-Bouira et Aïn El Hadjar-Bouira. Quant au problème posé par le transport scolaire dans les localités d'Erhimet, de Beni Okba et d'El Maâmir, la direction du transport a, selon son responsable, déjà délivré des autorisations pour que l'APC de Aïn El Hadjar puisse passer des conventions avec les transporteurs publics désireux d'exploiter ce créneau. Pour rappel, la population de ces trois localités situées au nord de cette commune ont, par trois fois, recouru à une journée de protestation contre la situation qui prévaut en matière de transport.