Une wilaya en pleine mutation Dernièrement, Djamel Eddine Salhi, wali de Mila, a esquissé, sur les ondes de Cirta FM les grands axes du bilan 2006 de la wilaya. Une wilaya en pleine mutation avec la persistance de nombreux problèmes qui ralentissent le rythme de son essor en dépit des investissements énormes consentis par l'Etat. Récusant d'emblée le concept de « ruralité et de wilaya enclavée et sous-développée », il brandira l'argumentaire du volume colossal des investissements induits par le développement agricole et le programme des Hauts Plateaux et qui ont atteint à fin 2006 les 3500 milliards de centimes auxquels s'ajoute une rallonge budgétaire de 450 milliards au titre du présent exercice. Le directeur de l'exécutif évoquera les immenses atouts et les potentialités agricoles qui, conjugués aux perspectives prometteuses de la mise en service imminente du barrage de Beni Haroun, feront de Mila « la capitale des eaux » et une « wilaya verte ». Tout comme il mettra en avant la dynamique des PPDR. Programmes qui ont connu un engouement exceptionnel de la part des populations rurales comme en témoigne la création de plus de 160 périmètres de proximité pour la stabilisation des riverains et la relance de l'activité socioéconomique en milieu rural. Au chapitre du réseau routier, une allocation de 800 millions de dinars supplémentaires permettra, d'ici la fin 2007, la rénovation de l'ensemble du réseau et le traitement de près de 35 points noirs. Entre autres grands sujets abordés, M. Salhi parlera de l'avancée remarquable de la politique de l'habitat, notamment l'envolée de la formule du LSP avec l'inscription à ce jour de plus de 4000 unités, 3500 logement sociaux, 2929 constructions individuelles et la réalisation de 4500 logements ruraux. A la fin 2006, le taux d'occupation par logement (TOL) est passé à 6 personnes/logement contre 7,16 en 1999. Vivement l'agriculture à Oued Athmenia Région à vocation typiquement agricole, Oued Athmenia, l'une des plus anciennes communes du pays abrite, selon le dernier recensement, une population de 41 968 âmes, dont une bonne partie est versée dans l'agriculture céréalière et le maraîchage. En effet, pas loin de 518 exploitations agricoles individuelles (EAI) et 77 exploitations agricoles collectives (EAC) activent dans une superficie agricole utile de 20 532 ha sur une superficie totale de 27 156 ha. La localité, très connue au demeurant pour la richesse de sa nappe phréatique et la fertilité de ses terres, occupe, entre autres activités, une place prépondérante dans l'élevage ovin et bovin et l'expansion de la production laitière. Un créneau qui, s'il ne constitue pas la panacée à la réduction sensible du taux de chômage ahurissant, en l'absence endémique d'investissements générateurs d'emplois et de richesses, n'en offre pas moins quelques opportunités de subsistance. 60 logements pour 4200 demandes à Teleghma L'affichage donné pour imminent des listes portant sur l'attribution de 60 logements sociaux (programme 2004) à Teleghma, a fait que des dizaines de citoyens affluent chaque jour que Dieu fait au siège de l'APC de Teleghma afin d'exprimer leurs doléances aux élus locaux. Le P/APC, Derradji Chadi, a affirmé qu'à cet effet plus de 4200 dossiers auraient été émis et que la commission de daïra aura du pain sur la planche pour confectionner la liste des 60 heureux prétendants. Notre interlocuteur ajoute que les projets de réalisation de deux autres quotas de 40 et 60 logements sociaux respectivement sur programmes 2005 et 2006, sont en cours dans le souci d'atténuer un tant soit peu la pression faite sur les logements sociaux. Mais, force est de constater qu'il y a un immense décalage entre l'offre et la demande.