Maghnia a connu, durant l'année 2006, une grande réorganisation du secteur de la circulation urbaine. Dans un premier temps, a été opérée la suppression des transports dits « transport rural » et leur remplacement par des bus qui desservent seulement quelques quartiers. La seconde étape est celle qui a finalisé la mise en circulation de quelque 130 taxis de ville en attente d'autres autorisations. Bien que cette opération fût très attendue depuis longtemps, beaucoup de citoyens évoquent les tarifs non uniformisés et excessifs : une simple course du centre ville vers un quartier varie de 50 DA à 70 Da et est de 100 DA d'un quartier à un autre. Les chauffeurs de taxis, quant à eux, soulèvent les problèmes rendant la circulation difficile. La mauvaise qualité des routes et l'inexistance des accès aux quartiers obligent les taxis à refuser beaucoup de courses. Le non respect du plan de circulation par les automobilistes et les motocyclistes est aussi un handicap majeur. Tout le monde est conscient du travail à réaliser tant sur le financement du réseau routier (ponts, nouveaux accès, passerelles….), répondant aux normes urbanistiques, que sur la mise en place d'un plan de circulation et sur les moyens de son respect.