Contacté, M. Mekdad, PDG de la Société de transport des hydrocarbures (STH) a d'emblée déclaré : « Dès l'apparition de la fuite, nous avons mis un important dispositif matériel pour la circonscrire. J'ai insisté pour qu'un hélicoptère de l'entreprise RTE survole de suite la côte skikdie pour voir s'il n'y a pas une propagation des nappes vers d'autres récifs. Je peux vous affirmer que l'espace survolé à partir des côtes des installations pétrochimiques en allant vers l'Est ne présentait pas de véritables risques. C'est vrai que ce survol a permis de détecter 6 ou 7 petites flaques, mais cela ne prouve nullement qu'elles soient en relation avec l'incident des bouées. » Il ajoutera que les prises d'eau effectuées dans les plans d'eau du port et des installations n'ont laissé apparaître aucun signe de pollution par les hydrocarbures. « Mais cela ne devrait pas pour autant nous empêcher d'êtres vigilants et nous allons continuer le chargement du navire au niveau du port en attendant de réparer le flexible pour charger un autre navire de 23 000 t qui attend en rade. » Selon M. Mekdad, cet incident ne devrait aucunement remettre en cause le procédé de chargement en off- shore. « Nous devons nous y faire afin de parvenir à une gestion optimum et nous procédérons régulièrement à des chargements pour tester les installations avant que l'échéancier de garantie n'arrive à terme. Ceci dit, nous demeurons vigilants. »