« 64 marchés informels demeurent toujours actifs dans la wilaya d'Alger, malgré la fermeture des plus grands marchés informels dans la capitale », a indiqué le directeur du commerce de la wilaya d'Alger. Pas moins de 578 millions de dinars ont été consacrés depuis 2004 par la wilaya d'Alger à la lutte contre les marchés informels et leur remplacement par des espaces aménagés, en vue d'absorber les activants dans ces espaces, a rapporté l'APS hier. A ce titre, le directeur du commerce de la wilaya d'Alger, Youcef Lamari, a indiqué, selon la même source, que « la lutte contre les marchés informels et leur déracinement d'une manière définitive est une opération rude et difficile », mais que l'unique solution à ce problème « réside dans la création d'espaces aménagés pour ceux qui activent dans les marchés informels ». Dans le même cadre, il a souligné que « des marchés de proximité et des marchés couverts ont été réalisés et que d'autres sont à l'étude en raison de plusieurs contraintes ». M. Lamari a indiqué aussi que « 29 marchés informels ont été définitivement fermés par les services de la wilaya d'Alger depuis le début de l'opération fin 2004, et que 23 autres, d'abord fermés, ont repris par la suite une activité illégale ». En dépit des efforts déployés par les services concernés, « 64 marchés informels demeurent toujours actifs dans la wilaya d'Alger malgré la fermeture des plus grands marchés informels dans la capitale », toujours selon le directeur. « La fermeture de ces grands marchés ont en même temps donné lieu à l'apparition de poches dans plusieurs communes de la wilaya », a-t-il souligné, en faisant référence aux marchés informels de Douéra et d'El Harrach qui causent d'énormes problèmes d'ordre environnemental. « L'expérience de la wilaya d'Alger dans la lutte contre les marchés informels est un modèle à suivre par les autres wilayas », a-t-il dit, soulignant que la wilaya « a financé des projets pour la réalisation de marchés et ce, à la faveur de la grande enveloppe financière consacrée à la réalisation des marchés couverts et de proximité dans toutes les communes qui connaissent un manque d'infrastructures ». M. Lamari a indiqué que sa direction enquête sur le sérieux des communes dans la réalisation des marchés couverts et de proximité dans les délais, en affirmant le retrait , si nécessaire, de l'enveloppe financière fournie aux communes ayant tardé dans la réalisation de ces projets ou n'ayant pas fourni d'efforts nécessaires dans ce sens.