Le président Bouteflika a mis en garde jeudi contre le gaspillage de l'eau, dans un message à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau. Les Algériens « doivent également savoir que le cycle de l'eau est onéreux et que (...) les pratiques de gaspillage et de pollution sont à bannir au profit d'une démarche de l'économie solidaire et responsable », a-t-il dit. « Les citoyennes et les citoyens doivent, pour leur bien et celui des générations futures, intégrer le fait que la rareté de l'eau n'est et ne sera plus un phénomène conjoncturel ou ponctuel, mais une donnée constante des prochaines années », a averti le Président. « Préserver la ressource et en rationaliser l'usage seront à l'avenir les maîtres-mots de la politique nationale de l'eau », a-t-il souligné dans son message. « Afin (...) d'élaborer la réponse algérienne à la rareté de l'eau, l'Etat a fait de l'eau un droit pour les Algériens et s'est engagé dans un vaste programme, dont les axes prioritaires sont augmenter et diversifier les capacités de mobilisation d'eau, réduire les déficits en alimentation en eau potable des populations, généraliser l'épuration des eaux usées, étendre les superficies irriguées et enfin, améliorer les indicateurs de gestion », a-t-il dit. Avec une dotation quotidienne moyenne par habitant de 150 litres et des taux de raccordement de 90% pour l'eau potable et de 85% pour l'assainissement, l'Algérie a déjà atteint, selon le gouvernement, les objectifs de développement du millénaire en matière d'accès à l'eau potable et à l'assainissement.