Chères les places de candidats à la députation Certains hommes d'affaires, des entrepreneurs et des riches commerçants ont fortement investi le domaine politique en exprimant leur ambition de briguer un mandat de député de la nation. Sauf que les prétendants sont légion et se bousculent au portillon des partis politiques. Alors, ces hommes d'argent n'hésitent pas à débourser d'importantes sommes pour figurer en bonne place sur la liste électorale de certaines petites formations politiques. Selon certaines sources, une place de candidat sur la liste d'un « Sanafir » varierait entre 300 000 et un million de dinars. Ces petites formations, qui avaient disparu depuis quelques années, ont refait surface pour faire d'excellentes affaires au nez et à la barbe du fisc. Un journaliste tunisien sommé de divulguer ses sources Le directeur de la rédaction du journal online Kalima, Omar Mestiri, a été convoqué par la justice tunisienne pour répondre d'un délit de diffamation en vertu du code de la presse, suite à une plainte déposée par l'avocat Mohamed Baccar. Omar Mestiri a été interrogé sur un article publié le 5 septembre 2006 dans Kalima, où il informe de la réhabilitation de cet avocat. Le collectif de la défense de M. Mestiri a soulevé la question de la base juridique de la poursuite, sachant que le site de Kalima est bloqué en Tunisie et que la diffusion n'a, par conséquent, pas pu avoir d'élément matériel en Tunisie. Le mis en cause a déclaré avoir des preuves de ce qu'il a affirmé, à savoir plusieurs jugements définitifs condamnant l'avocat Mohamed Baccar pour faux et escroquerie et qu'il est prêt à les fournir à la justice. Le substitut du procureur lui a alors demandé de révéler ses sources, mais il a refusé de le faire, s'appuyant sur son droit en tant que journaliste de ne pas les divulguer. Ainsi, M. Mestiri encourt une peine de 1 à 3 ans de prison ferme. 12 prévenus dans l'affaire du CRMA Tiaret sous mandat de dépôt Le juge d'instruction près le tribunal de Tiaret a décidé, à la suite d'une longue audition, la mise sous mandat de dépôt de pas moins de douze des trente prévenus, poursuivis pour détournement de deniers publics, faux et usage de faux. Huit des prévenus sont des agriculteurs et quatre seraient des employés de la Caisse régionale du crédit agricole (CRMA). Les mis en cause, en effet, pour s'octroyer indûment le paiement de primes de collecte, avaient recouru à de fausses attestations (scannées), provenant de la CCLS-Tiaret, grâce, dit-on, à la complicité d'agents intermédiaires dont les quatre employés de cette caisse Un mort et 16 blessés dans un carambolage à Tadjenanet La commune de Tadjenanet s'est réveillée dans la matinée d'hier sur un tragique accident de la circulation qui a causé la mort à M. H., un homme de 54 ans, et 16 blessés, dont 3 dans un état grave, apprend-on auprès de la brigade de la Gendarmerie nationale de la même localité. Selon la direction de la Protection civile, le drame s'est produit vers 8h10 sur la RN5 à hauteur de la ferme agricole Belgharbi, à l'entrée est de Tadjenanet et serait dû, vraisemblablement, au dérapage d'un camion semi-remorque qui a percuté de plein fouet un autocar Mercedes qui circulait en sens inverse. L'intervention de la Protection civile a permis l'évacuation de 15 passagers de I'autocar et du chauffeur du camion S. R., blessés vers les urgences chirurgicales de Chelghoum Laïd. Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes exactes de l'accident. Le désespoir des demandeurs de logement Un homme, cerné par la police dans le logement qu'il a occupé par effraction avec sa famille, a menacé de jeter sa fille du balcon si les services de sécurité persistaient à vouloir l'en faire sortir. Du haut du 3e étage, il a soulevé sa fille de 4 ans et fait mine à plusieurs reprises de la jeter dans le vide. Devant une telle situation, la police a, bien entendu, fait marche arrière et reporté à plus tard son intervention même si on n'est pas tout a fait convaincu des intentions de ce chef de famille manifestement désespéré. On craint cependant que si la loi n'est pas appliquée dans ce cas, ce genre de geste ne fasse des émules et se propage chez les demandeurs de logement. A l'arrêt, Sofiane ! Les auditeurs de la radio Chaîne III auront sans doute été surpris d'entendre à une heure de grande écoute, à partir de 14h, une émission qui veut donner la parole aux auditeurs sur les thèmes « brûlants » de société. Une bonne initiative a priori. Mais seulement voilà, le producteur animateur semble vouloir privilégier les questions qui tournent « trop », diront certains, et de quelle manière, autour du thème de la femme. Qu'on en juge : que penser de celles (les femmes, bien sûr) qui travaillent. Notre animateur en profite pour « mettre son grain de sel » et orienter le débat. Pour lui, les enfants les plus mal élevés, les plus perturbés sont ceux dont les mères travaillent. Etait-il nécessaire de gratifier par un sentencieux « barak allahou fik », l'auditeur pour le moins macho et fier d'annoncer qu'il était prêt à « divorcer de sa femme si elle s'entêtait à vouloir continuer à travailler ». Une autre fois, les auditeurs furent sollicités à donner leur avis sur les prestations hôtelières, non sans avoir été auparavant « briffé en direct par le sentencieux animateurs pour qui les hôtels, y compris les plus luxueux, à savoir les Sheraton et autre Sofitel sont d'abord le « refuge » de femmes aux mœurs aussi légères que l'appréciation de ce mufti radiophonique, lequel n'a pas hésité à rabrouer, en direct, une de ses collègues qui a dû lui souffler dans le casque qu'il fallait de tout pour faire un monde. Les auditrices ont dû tomber de haut dernièrement lorsqu'il a sollicité leur avis, pour savoir quelle serait leur réaction si leur mari venait à leur annoncer qu'il a l'intention de prendre une seconde épouse. A croire que M. Sofiane, non content de jouer à l'assistant mufti à la télévision, s'acharne, on sait dans quel but, à faire d'une chaîne de radio de service un « minbar » où la femme est prise pour cible. Elle l'est déjà suffisamment à travers les prêches incendiaires des intégristes tous les vendredis que Dieu fait, pour que la Chaîne III s'y mette aussi. Un Indien esclave depuis 27 ans L'Etat indien du Bihar (est) a ordonné une enquête après qu'un villageois a affirmé être forcé de travailler comme esclave depuis 27 ans pour rembourser un emprunt de 40 kg de riz contracté en 1980. Jawahar Manjhi, un homme aujourd'hui âgé de 72 ans, a raconté avoir emprunté auprès d'un usurier de son village 40 kg de riz, à condition d'honorer sa dette en travaillant dans les champs. « Il était convenu que je devais rembourser un kilo de riz par jour de travail », a expliqué à des journalistes M. Manjhi, qui avait 45 ans lorsqu'il a contracté son prêt destiné à organiser, à l'époque, un repas de mariage dans sa famille. L'exploiteur de M. Manjhi a promis de le libérer s'il lui versait 5 000 roupies (111 dollars), « ce qui inclurait tous les intérêts accumulés depuis 27 ans » a expliqué le villageois. Ce dernier ne comprend pas le mode de calcul et n'a de toute façon pas d'argent.