Dans le cadre d'Alger, capitale de la culture arabe, un montage financier a été réalisé pour réussir cette manifestation qui tarde, plus de trois mois de son lancement, à connaître sa vitesse de croisière. Le budget d'équipement de l'Etat s'élève, selon les chiffres fournis lors de la cession ordinaire de la wilaya d'Alger tenu en février, à 2, 401 milliards de dinars. De son côté, la wilaya d'Alger a dégagé la somme de 390 millions de dinars tandis que les communes de Sidi M'hamed et d'Alger-Centre ont été obligées de mettre la main à la poche en allouant la somme de 333 millions de dinars. Comme pour expliquer ce retard de plusieurs mois, ces mêmes services ont annoncé que des « travaux d'envergure » sont engagés au niveau du parc mobilier appartenant aux différents offices de la promotion et de gestion immobilière (OPGI). D'autres travaux sont également annoncés. Il s'agit essentiellement de la prise en charge des infrastructures où devront se dérouler les manifestations. Les bâtiments publics et autres monuments historiques devraient être ainsi pris en compte. Faut-il rappeler que des désaffections sont venues, ces jours-ci, ternir encore plus, cette manifestation ; celle du coordinateur de la manifestation, M. Bouchama, en est la plus patente. Presque un mois après l'annonce de sa démission, le coordinateur n'a pas été remplacé. Ce couac, conforte-t-il les propos de M. Bouchama qui fera remarquer à un confrère qu'un véritable « embargo » a été imposé à la coordination ? Le département de Mme Khalida Toumi, fustigé par certains dans sa manière quelque peu hasardeuse de mener les festivités, ne semble pas décidé à aller de l'avant.