Après plusieurs années d'absence, l'artiste plasticien Amar Allalouche retrouve l'ambiance du musée national Cirta. Un lieu qui lui est toujours cher et dont il garde aussi les meilleurs souvenirs en tant qu'artiste qui connaît par cœur ses moindres recoins, ou en tant qu'enseignant pour avoir accompagné des générations de jeunes plasticiens, devenus plus tard ses amis et confidents. Homme exigeant, insatiable et infatigable, Amar Allalouche n'a pas été avare en matière de productions. Il revient aussi pour se ressourcer et rajeunir sa « fécondité artistique », à l'occasion d'une exposition phénoménale que la salle du musée Cirta abrite durant le mois du patrimoine, célébré entre le 18 avril et le 18 mai. Intitulée « Plus belle l'Algérie de novembre », l'exposition qui comporte une soixantaine de toiles est une invitation à la découverte et à la méditation, où le message à décoder est un appel humain et humaniste pour jeter un autre pont entre les hommes, « malgré tous les événements qui se produisent et les épreuves auxquelles nous sommes confrontées », dira Amar Allalouche dans une allocution donnée lors du vernissage de son exposition, marqué mercredi dernier par une présence remarquée des gens de la culture, mais aussi des citoyens qui apprécient les choses réalisées avec art. Une plaidoirie pour un sursaut culturel qui sera l'œuvre des hommes pour les hommes. « Plus belle l'Algérie de novembre », exposition de Amar Allalouche au musée Cirta jusqu'au 18 mai 2007.