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Normalisation
Publié dans El Watan le 23 - 04 - 2007


L'Algérie est-elle entrée dans la normalité ? C'est la première fois dans les annales de l'organisation d'un scrutin depuis la consécration du pluralisme politique dans le pays que la question récurrente de la fraude électorale est évacuée des débats et des préoccupations de la classe politique. Les partis politiques qui ont confirmé leur participation aux prochaines élections législatives affichent une étonnante sérénité et assurance quant à la régularité du scrutin. Alors que lors des précédents scrutins les partis dits de l'opposition avaient conditionné leur participation au scrutin par la réunion d'une série de garanties pour éviter la fraude telles que l'équité dans l'accès aux médias lourds, la neutralité de l'administration, la mise en garde contre l'utilisation des moyens de l'Etat au profit des partis qui gravitent dans le giron du pouvoir et d'autres garde-fous, plus personne ne parle de cela cette fois-ci. On n'a pas décelé sur ce plan d'inquiétude particulière dans les états-majors des partis même pas auprès des formations qui passent pour être critiques vis-à-vis du pouvoir et qui ont toujours fait de la question de la fraude leur credo électoral. Ce manque d'« agressivité » et de combativité de la classe politique fait bien évidemment le jeu du pouvoir qui paraît jouer sur du velours. Le pouvoir n'a jamais paru en effet aussi serein qu'avec ce scrutin du 21 mai. Il est vrai que la campagne électorale n'a pas encore commencé pour douter de la régularité du scrutin et y suspecter des velléités de fraude. La pré-campagne électorale qui s'achève dans trois jours pour laisser place à partir de ce jeudi à l'ouverture officielle de la campagne électorale aura été sur ce plan d'une morosité et d'une platitude inégalées. Cette normalisation suspecte laisse penser que le phénomène de la fraude est vécu comme une fatalité à laquelle la classe politique ne semble avoir d'autre choix que de se résigner. Il n'y a plus ni de jeu ni d'enjeu électoral à bien analyser l'attitude de la classe politique. Particulièrement celle des partis qui ne sont pas dans les institutions de l'Etat lesquels donnent la nette impression d'aborder les prochaines élections électorales l'arme en bandoulière, se préparant, la conscience apaisée, comme pour un joyeux bivouac. Les partis politiques sont tellement anesthésiés qu'ils n'ont rien trouvé à redire sur les composantes des commissions de surveillance des élections législatives mises en place cette semaine aussi bien au niveau national que local. Rétif à tout changement, on a fait appel, là aussi, au même personnel d'encadrement. Le paradoxe, c'est que le travail de ces commissions avait fait l'objet lors des précédents scrutins de virulentes critiques de la part de certaines formations politiques qui avaient dénoncé leur partialité au profit des partis adoubés par le pouvoir. Autre temps, autres mœurs, côté partis politiques, il n'a été enregistré aucune réserve par rapport aux nominations à la tête de ces structures et à leur composition. L'élection du 17 mai est-elle une élection virtuelle ou bien sans enjeu politique pour sombrer déjà, avant la lettre, dans la banalité et le non-événement ?

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