Après avoir prohibé le commerce informel dans les rues de Tizi Ouzou, les autorités locales ont décidé d'affecter des locaux commerciaux et de réserver des espaces pour des jeunes dont une grande partie se retrouve sans revenu depuis qu'elle a été chassée des rues par la police. La recherche du gain facile et l'absence de perspectives d'emploi durable commandent à l'administration locale de résorber le chômage au moins de manière temporaire. Cette soupape de sécurité s'est traduite par la mise sur pied d'u programme d'attribution de locaux commerciaux. Le président de l'APC de Tizi Ouzou nous a confié dernièrement que « des projets de coopératives et des pépinières d'entreprises de services sont en cours de finalisation. Actuellement, 90 locaux sont disponibles dans la ville ». Le premier responsable de la municipalité compte réunir une commission ad hoc qui sera composée de comités de quartier et qui sera chargée de l'affectation des locaux selon les demandes et des critères qu'elle aura elle-même retenus. Durant ce Ramadhan, la commune de Tizi Ouzou a réservé des espaces pour permettre à des jeunes d'exercer une activité commerciale. Le P/APC explique : « Nous avons réservé des carrés dans la cour de l'ancien Souk el fellah le Belloua, alors que la JSK a cédé une aire dans l'ancien marché de la ville. Il reste à contenter le maximum de demandeurs, du moins ceux qui sont réellement dans le besoin.