Lorsqu'on parle de Tala Hamza, d'aucuns pourraient penser à sa dépendance administrative de la commune de Béjaïa. Pourtant, depuis 1984, elle s'en est détachée et relève administrativement de la daïra de Tichy. La commune de Tala Hamza continue, selon le président de l'APC, M. Smili Ahmed, de « subir les répercussions négatives du découpage administratif de 1984 ». « En désapprouvant la gestion de l'aéroport et du marché de gros, autrefois relevant administrativement et territorialement de Tala Hamza, on a expliqué que notre commune n'était pas mûre ni apte à gérer de telles infrastructures », dit notre interlocuteur. « D'ailleurs, rappelle-t-il, les élus de la première assemblée de cette commune avaient démissionné collectivement pour protester contre ce découpage. Car, la localité est dépourvue de toutes ressources pouvant lui permettre de se prendre en charge ». « Le nombre de la population va crescendo autant que ses multiples besoins qu'il faut prendre en charge. Hormis quelques unités locales semi-industrialisées comme la chocolaterie et les établissements hôteliers, la commune n'a pas d'autres ressources. Compte tenu de la nature accidentée de la totalité du relief, le peu de lopins restant appartient au privé », explique M. Smili. Tout en se plaignant du déficit, qui est devenu désormais connu de tous, en matière d'assiettes foncières, les élus se montrent toutefois satisfaits des progrès réalisés dans le programme de développement. Pour l'exercice 2006, l'APC a pu réaliser plusieurs projets relatifs entre autres au revêtement de pistes, l'assainissement, et l'AEP, pour un budget total de 70 millions de dinars. Pour le PCD de l'année en cours, Tala Hamza a bénéficié, à l'instar des autres communes, de 46 millions de dinars à consacrer essentiellement aux aménagements urbains. L'éclairage public, la réfection des trottoirs et les travaux de réalisation du nouveau siège de l'APC sont aussi au programme de l'exécutif communal. Pour les « traditionnels » travaux de revêtement des pistes, de réfection de réseaux d'AEP et d'assainissement, l'APC entend arriver à un taux de couverture de 85%, à l'exception de l'AEP du village Aït Bouzid qui est alimenté grâce au « captage de sources ». Concernant le nouveau siège devant abriter le siège de la commune, inscrit dans le cadre d'un budget sectoriel (38 millions de dinars), notre interlocuteur indique que sa mise en service, prévue pour cet été, dépend de sa dotation en équipements nécessaires. Ceci en attendant le lancement, sur PCD, de la rénovation de la maison de la culture précédemment occupée par la garde communale.