L'APC de Tala Hamza se dit incapable d'assurer le ramassage scolaire par ses « maigres » moyens se limitant à un seul bus. En estimant les subventions de 650 000 DA injectées par la wilaya de « dérisoires », l'assemblée communale ne peut ainsi satisfaire la demande des élèves dont le nombre va crescendo et dont la majorité est issue des régions rurales. C'est ce qu'a laissé entendre le P/APC, M. Smili, qui précise que cette localité compte six établissements primaires et deux autres pour l'enseignement moyen. A défaut d'un lycée dans la commune, les lycéens sont contraints, quant à eux, de se déplacer vers les établissements se trouvant dans la ville de Béjaïa, distants de plus de 5 km. « La commune compte approximativement 400 lycéens éparpillés à travers les établissements du chef-lieu de wilaya. Pour cela, la construction d'un lycée est plus qu'urgente et est d'ailleurs le cheval de bataille de tous les élus », nous dit M. Smili qui estime que la réalisation d'un lycée permettra « d'alléger les dépenses de la collectivité », et de réduire la pression sur les établissements du chef-lieu de la wilaya. Le transport est assuré par trois bus pour les élèves du primaire, un autre pour les collégiens et trois autres microbus sont mis à la disposition des lycéens.