Sous la bannière de l'ANR de Réda Malek, le secrétaire général de l'UDR, Amara Benyounès, ex-ministre de la Santé a tenu ce jeudi en cette première journée de campagne électorale pour les législatives, un meeting au niveau du théâtre municipal Mohamed Triki à Guelma. Il a articulé son intervention sur plusieurs volets, dont l'économie nationale, la situation sociale du citoyen, la situation sécuritaire, les relations extérieures du pays, la politique et la santé. Il annoncera aux militants la naissance d'un nouveau pôle démocratique formé de l'ANR, du MDS et de son parti, l'UDR. Une issue pour ce dernier, car, selon Amara Benyounes, « des secrétaires généraux des partis de l'alliance présidentielle (FLN, RND, MSP), ainsi que celui du parti des travailleurs de Louisa Hanoune, sont contre la délivrance d'un agrément pour mon parti l'UDR ». Dans son allocution, le patron de l'UDR, pour le volet économique, plaide en faveur de la privatisation des entreprises publiques, et avancera qu'il est impensable de procéder à des perfusions sur des cadavres. Côté social, selon lui, le taux de chômage officiel est de 12%, mais en réalité il se situerait entre 30 et 40 %, car l'Etat ne prend pas en considération la frange féminine. L'incapacité de l'Etat à circonscrire le problème du logement se résume à ceci : l' absence de l'accompagnement des banques pour les souscripteurs et le manque d'assiettes foncières pour le bâti. Au sujet du scandale de l'affaire Khalifa, il dira ceci : « Comment un jeune peut-il abuser des institutions de l'Etat, et comment expliquer que des personnalités ont été achetées avec des cartes de thalassothérapie ? »