Une année d'attente n'aura pas suffi pour mettre fin au calvaire des 202 travailleurs compressés de l'entreprise publique Papierosa, spécialisée dans la production du papier, dépendant du groupe GIPEC (Groupe industriel du papier et de la cellulose). Réclamant depuis l'arrêt de production, datant de plusieurs mois, leur volet social, conformément aux textes régissant la liquidation des entreprises déficitaires, les employés parlent de « tergiversations » et de « lenteurs préméditées ». Les formules « départ volontaire » et « retraite proportionnelle », préconisées comme solutions depuis l'annonce du déficit, n'ont jamais été concrétisées malgré les promesses des responsables du groupe. Une récente réunion ayant regroupé quelques représentants des travailleurs, les responsables de Papierosa et ceux du groupe est, selon certains observateurs, porteuse d'espoir. Certains employés ont, par ailleurs, refusé tout parrainage politicien en cette période de campagne électorale pour un problème qui demeure strictement socioprofessionnel. « Aucun parti politique n'est venu s'enquérir de la situation de l'usine avant ou après l'arrêt de la production et l'annonce de sa liquidation. Depuis seulement une semaine, les relais d'une formation aux assises ébranlées promettent monts et merveilles après le 17 mai 2007 », nous ont déclaré les représentants, avant de se démarquer de toute manœuvre, correspondance ou déclaration émanant des militants d'un quelconque parti politique.