Les travailleurs de Gipec réclament le volet social Les travailleurs « compressés » de l'entreprise publique Papierosa, dépendant du Groupe industriel du papier et de la cellulose (Gipec), ont pris attache avec El Watan pour exprimer leur inquiétude quant aux « tergiversations qui accompagnent toujours le traitement du volet social » de l'entreprise. Le droit aux formules de départ volontaire ou de retraite proportionnelle, solutions préconisées par les responsables du groupe, demeure au centre d'une polémique que les employés promettent de transformer en contestation. Ces mêmes travailleurs ont, pour rappel, bloqué, l'été passé, la rue des Frères Bouras en signe de contestation contre la non-application des textes pour prendre d'assaut, quelques semaines après, le siège de I'UGTA, tenue pour « responsable » de ce scénario catastrophe que la « société aurait pu éviter », continuent à annoncer les représentants des travailleurs qui estiment que la liquidation programmée de l'usine, dite « déficitaire » bien avant son déséquilibre financier, est une alternative extrême et peu réfléchie, et pour preuve, ses initiateurs trouvent aujourd'hui des difficultés dans l'application des textes y afférents. Certains parmi les 202 travailleurs « compressés », tout en dénonçant cette « lenteur préméditée », d'après leurs déclarations, ont tenu à dévoiler certaines pratiques antérieures dans la gestion de l'entreprise à « l'origine de cette situation », ont-ils affirmé. Certaines accointances avec les instances locales de l'UGTA n'ont pas été épargnées. Rentrée universitaire Après un léger retard, le centre universitaire de Souk Ahras entame sa neuvième rentrée avec plus de 7000 étudiants, répartis à travers les cinq instituts que compte cette structure. Leur encadrement pédagogique assuré par une pléthore d'enseignants dont 43 titulaires a connu cette année un renforcement qualitatif, notamment avec le recrutement d'encadreurs de rang magistral. La nouvelle cité universitaire implantée sur un site de 9 ha connaît, par ailleurs, d'intenses travaux où le taux d'avancement a déjà dépassé les 70%, apprend-on auprès des responsables. S'agissant de l'hébergement des étudiants, la même source nous a confié que le volet social figure sur la liste des préoccupations majeures du centre où le problème n'est pas posé avec l'acuité constatée dans d'autres wilayas.