L'équivalent de trois mois de salaire en guise de préavis de licenciement et sept autres mensualités retranchées sous forme de ponction lors du calcul de la somme versée au profit des travailleurs dans le cadre des formules de départ volontaire ou de retraite anticipée fait, depuis plus d'une année, l'objet de réclamations de la part des travailleurs compressés de l'usine de papier de Souk Ahras (unité Papierosa/groupe GIPEC). Faute de pouvoir trouver bon entendeur du côté de l'administration de l'entreprise, les contestataires ont introduit une action en justice. L'affaire est actuellement devant la Chambre sociale de la cour de Guelma. A rappeler que l'usine performante Papierosa a officiellement annoncé, en 2005, son arrêt de production dans des conditions que les mêmes travailleurs trouvent peu convaincantes. L'arrêt technique de 15 jours pour la relance des travaux, tel qu'annoncé par les responsables de l'usine, sera, au bout de 4 jours, « arrêt de production », et ensuite « fermeture de l'usine ». Suivra le passage de quelques responsables pour rendre légales les démarches devant un acquiescement truffé de non-dits de la part de l'UGTA.
