Situé à proximité d'une forêt, il fait l'objet, notamment, de violences contre les filles de la part d'un groupe de délinquants. Ces actes se répètent assez souvent, provoquant un climat de peur et de terreur que les parents d'élèves n'ont cessé de dénoncer à qui de droit. Les services de sécurité, faut-il le reconnaître, ont pris en charge ce problème, en installant un barrage fixe au carrefour situé tout près de l'établissement, et en effectuant de temps à autre des rafles tout autour. Toutefois, le changement de l'accès principal du CEM, vers un lieu isolé et qualifié de « véritable coupe-gorge », a rendu pratiquement difficile la surveillance et facilité les agressions de toutes sortes. Le changement de passage est dû, apprend-on, au lancement de travaux de construction d'un nouveau CEM à l'intérieur de l'actuel, dont la structure est entièrement en préfabriqué. Comme un malheur ne vient jamais seul, ce chantier n'a fait qu'ajouter au calvaire de la direction, de l'encadrement et des élèves, qui doivent subir quotidiennement les bruits des engins et la poussière dégagée par les camions de transport de l'entreprise. Il est évident que le choix de la cour de l'établissement pour le lancement en ce moment du projet a eu des répercussions négatives sur la scolarité des enfants. Les autorités, interpellées à ce propos, semblent faire la sourde oreille aux doléances des parents d'élèves, comme s'il s'agissait d'une fatalité. Certes, des opérations similaires ont eu lieu à travers d'autres localités, mais les dispositions prises par les services concernés ont permis d'en atténuer les conséquences sur les élèves et leurs enseignants.