Ce fléau pousse plus d'un père de famille à ne pas laisser ses enfants partir seuls au lycée. Au chef-lieu de la wilaya, la violence scolaire ne cesse de prendre de l'ampleur et continue à faire tache d'huile et ce, même à quelques pas des établissements scolaires. Les chefs d'établissement une fois les enfants dehors ne s'en soucient guère et ne tentent pas d'endiguer ce phénomène qui exacerbe le sentiment d'insécurité chez les lycéennes notamment. Presque tous les jours à midi à la sortie des lycées Rabahi-Nouar et El-Farabi, on voit des bandes de délinquants au nombre de neuf à dix, dont la majorité adolescents, armés tous d'armes blanches portant des bandanas pour faire les intéressants. Ces petits groupes de délinquants ont les caractéristiques spécifiques des drogués. Ils agissent en groupe et délestent les lycéennes sans défense de leurs bijoux ou argent de poche. Gare à celui qui interviendra, il recevra une raclée et au besoin, ces bandes font usage d'arme blanche. Terrorisées, les victimes n'osent pas faire appel aux agents de l'ordre public. Ils attendent le retour au domicile pour faire état de leurs mésaventures à leurs parents qui, à leur tour, n'ont d'autre choix que de s'adresser aux chefs d'établissement scolaires. Les victimes ne se plaignent pas au service de police de peur de représailles. Ce phénomène a tendance à se multiplier et devient monnaie courante dans les alentours immédiats des établissements scolaires. A ce titre, il est temps que les responsables de l'éducation avec le concours des services de sécurité prennent toutes les mesures qui s'imposent pour mettre le holà aux méfaits de ces délinquants qui sèment la terreur au vu et au su de tous et qui imposent leur diktat sur des lycéennes sans défense.