Fayçal L., est un jeune homme heureux. Un premier poupon vient égayer son foyer. Mais il est en train de vivre une situation qu'il n'oubliera pas de sitôt. Habitant à Khenchela, il a emmené sa femme pour accoucher à la maternité de la ville. Faute de gynécologues, on lui dit de l'emmener ailleurs. Il se rend à l'hôpital de Kaïs où sa femme donnera naissance à un joli poupon. Depuis, aucun service de l'état civil ne veut inscrire son nouveau-né. A l'hôpital de Kaïs, on lui dit d'aller à Khenchela, là où il réside. A l'état civil de Khenchela, on lui dit de revenir à Kaïs. Il est ainsi ballotté d'une ville à l'autre. Aux dernières nouvelles, on lui a conseillé d'inscrire son fils par jugement. Le bébé a 6 jours et n'est pas encore inscrit. « Je crois que je suis Algérien ! », dit-il exaspéré.