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Le flop d'un projet démesuré
Fonctionnement au ralenti de la Cité des sciences
Publié dans El Watan le 12 - 05 - 2007


Prévue pour fin 2005, l'ouverture et l'exploitation totale de la Cité des sciences, située au boulevard Frantz Fanon, à Alger-Centre, n'est guère pour demain. S'étendant sur une superficie de 6000 m2, l'espace, inauguré en 2004, est composé de trois pavillons. Pas moins de 28 espaces dont une bibliothèque, un auditorium, des salles de loisirs ainsi que des espaces réservés à la vulgarisation des sciences se trouvent en ce lieu. Prise en charge en totalité par les instances de la commune d'Alger- Centre, qui s'est fait fort d'en achever la réalisation dans les délais, la structure qui se trouve non loin de l'hôtel Aurassi est boudée par les citoyens. Et pour cause. et quelques journées scientifiques auxquelles sont conviés des spécialistes, rien n'est venu égayer cette structure imposante. Les travaux qui ont démarré en 1997 au temps du Gouvernorat du Grand-Alger ne sont pas totalement achevés dix ans après. Ces travaux sont-ils à la mesure d'une commune dont les finances se sont réduites comme peau de chagrin ? Rien n'est moins sûr lorsque l'on sait que la Cité de la Villette de Paris du même nom inaugurée en 1986, soit dix ans avant l'entame des travaux dans la structure communale, a nécessité, elle, le concours de toutes les instances supérieures hexagonales. S'étant toujours enorgueillis d'avoir pris à bras-le-corps cette Cité des Sciences, les responsables de la commune reviennent à de meilleurs sentiments : Abdelhamid Rabia, vice-président de l'APC d'Alger-Centre et chargé de la culture et du social, fera remarquer à un confrère que « la Cité des Sciences, qui ne fait guère le poids devant la structure parisienne, a besoin d'un véritable effort national pour finaliser tous les travaux ». Ne se faisant pas d'illusions, M. Belahouane, vice-président chargé de l'urbanisme, cite d'autres couacs qui gênent cette structure qui a nécessité pas moins de 80 milliards de centimes. Les instances parleront dans un premier temps de 500 millions de dinars, mais cette cagnotte mirobolante sera revue à la hausse par la suite. Le vice-président de l'APC ne s'est pas gêné pour pointer du doigt les établissements chargés de la formation des spécialistes qui entretiendront les équipements technologiques. « Nous n'avons pas de véritables prestataires nationaux pouvant pourvoir aux installations. Cela a retardé l'ouverture effective des unités de la Cité des Sciences », a-t-il soutenu dans une déclaration à notre journal (El Watan du 1er décembre 2005). Le vice-président en voulait pour preuve le grand aquarium et son approvisionnement en espèces. « Seul palliatif : l'assistance étrangère », soutient-il. « Une assistance étrangère reste nécessaire », déclare M. Belahouane qui relève en substance que « des nationaux, s'ils maîtrisent un tant soit peu le côté théorique, n'ont pas un contrôle réel des équipements ». Le recours obligé à une société française pour équiper cet aquarium « inexistant » a provoqué l'ire de quelques élus. Le planétarium de 200 places devant être le deuxième en Afrique, s'enorgueillit-on, fonctionne au ralenti. Des animateurs affiliés au CRAAG, avec qui l'APC a signé une convention, ont un plan de travail à tout le moins réduit. Preuve en est, les programmes placardés à l'entrée des salles. Dans une déclaration à El Watan, le directeur de l'établissement a assuré que le site offrira 5 séances de projection par jour. L'installation de la bibliothèque virtuelle, pouvant stocker pas moins de 50 000 livres, est remise également aux calendes grecques. La plate-forme logicielle de 8 milliards de centimes ne sera pas visiblement installée.

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