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Le plus Américain des Français
Publié dans El Watan le 12 - 05 - 2007

En portant à la présidence de la République française Nicolas Sarkozy, le candidat du sionisme, de l'atlantisme néo-conservateur et des puissances d'argent, le peuple français vient, certes, d'exprimer un choix souverain. Personne n'en disconviendra.
Pour autant, il n'en demeure pas moins que ce résultat est la conséquence logique et prévisible de la plus vaste opération de lobbying politique, de matraquage médiatique et de manipulation psychologique jamais orchestrée, que la scène politique française ait connue à ce jour, grâce à la mobilisation des médias français — publics et privés confondus, en majorité prosionistes — derrière les ambitions du « candidat naturel d'Israël » ainsi que le soulignait sans complexe, Christian Estorsi, ministre français de l'Aménagement du Territoire, dans une interview accordée en novembre 2006 au grand quotidien israélien Haaretz. Une telle déclaration d'un ministre de droite est à mettre en parallèle du reste avec une déclaration précédente d'un ex-ministre de gauche — Dominique Straus-Kahn — qui, comme son nom l'indique, déclarait quant à lui : « Chaque matin en me levant, je me demande qu'est-ce que je peux faire pour Israël ? » C'est peu dire, en effet, que l'observateur de l'évolution de la politique française, durant ces deux dernières décennies, aura certainement noté la fulgurante accélération de l'emprise méthodique et irrésistible des thèses du sionisme et de l'atlantisme — concepts idéologiques devenus désormais synonymes — sur une opinion publique française qui n' en peut plus mais matraquée qu'elle est, par la propagande quotidiennement distillée par les médias prosionistes majoritaires en France. Propagande prosioniste dont les relais institutionnels sont assurés par la présence massive dans les états-majors des grands partis politiques français et dans la haute administration, d'hommes politiques porteurs de cette idéologie sioniste et atlantiste. Il suffit pour s'en convaincre de lire les listes des staffs composant les directions des deux grands partis politiques français, l'UMP et le PS, représentant respectivement la droite et la gauche en France. Sans parler de la véritable colonisation des médias français par des journalistes et autres chroniqueurs politiques, affichant clairement leurs idées prosionistes. Il découle de cette observation fondamentale que, quelle qu'aurait pu être in fine la couleur politique du résultat de cette élection présidentielle, elle débouchait de toute façon sur la mise en avant d'hommes politiques « naturellement acquis » — comme qui dirait — à la cause de l'Etat sioniste d'Israël et partant, aux thèses interventionnistes et messianiques des nouveaux croisés de cet Atlantisme impérialiste et guerrier, prôné par les néoconservateurs, au pouvoir à la Maison-Blanche depuis le début du nouveau millénaire. Des thèses qui sont à l'origine comme chacun sait, de terribles désastres humanitaires qui se déroulent quotidiennement sous nos yeux en Irak et en Afghanistan. Exit donc, désormais, de la prétendue « politique d'amitié traditionnelle de la France à l'égard des pays arabes » qui n'a jamais constitué au bout du compte qu'une pauvre idée reçue, dans l'esprit encore plus pauvre de nos pauvres dirigeants politiques, de ce côté-ci de la Méditerranée. Une nouvelle ère de la diplomatie française s'ouvre désormais. Une diplomatie qui sera nécessairement en phase avec la politique impérialiste et prosioniste des néoconservateurs au pouvoir à Washington. Sarkozy ne s'est-il pas défini comme « le plus Américain des Français » ?

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