Difficile d'y répondre, car l'expérience des derniers scrutins a été plutôt amère sur ce plan. Espérons que cette fois, les choses changeront dans le sens souhaité par les électeurs et les candidats et l'on parviendra par là, à démentir les rumeurs sur « le parti pris de l'administration et le système des quotas ». Se référant à la loi électorale et à une instruction des hautes autorités du pays, la commission nationale de contrôle et de surveillance des élections (CNISEL) a donné récemment des directives à toutes ses structures de contrôle et de surveillance au niveau national pour l'application stricte des dispositions légales en vue d'assurer la « régularité voulue à ce scrutin ». Il y est stipulé clairement que les PV de dépouillement du vote doivent être impérativement remis, au niveau des bureaux de vote, à tous les représentants des formations en lice, dûment accrédités. Or, l'on apprend que certains chefs de Daïra tergiversent quant à l'application de ce point important de la loi et veulent centraliser cette opération au niveau des centres de vote pour des raisons incompréhensibles. D'ailleurs, lors de notre passage, hier, au siège de la commission de wilaya de contrôle, nous avons surpris un des membres de ladite commission en train d'instruire ses représentants au niveau des communes pour le respect de la loi sur ce point primordial qui conditionne « le déroulement et la réussite, dans la transparence, des opérations de vote ». Les partis et la liste indépendante engagés dans la course électorale sont tenus eux aussi, nous dit-on, de sensibiliser et de responsabiliser leurs délégués quant au contrôle stricte de l'urne, du début jusqu'à la fin du vote, surtout dans les contrées éloignées et les zones rurales. Aspiration au changement L'instruction sera-t-elle aussi respectée à la lettre par les fonctionnaires en charge des bureaux de vote ? Difficile d'y répondre, car l'expérience des derniers scrutins a été plutôt amère sur ce plan. Espérons que cette fois les choses changeront dans le sens souhaité par les électeurs et les candidats et l'on parviendra par là, à démentir les rumeurs sur « le parti pris de l'administration et le système des quotas ». Une façon aussi de clouer le bec à ces formations de l'alliance qui crient déjà à la victoire et veulent rafler le maximum de sièges sans nous expliquer comment. En tout cas, cette manière d'agir n'est pas de nature à susciter l'enthousiasme des citoyens qui aspirent au changement et à l'alternance bénéfique pour la région qui a beaucoup souffert du sous-développement.