Le P/APC de Grarem Gouga, Rachid Meghzili, est presque sorti de ses gonds en disant « ne pas comprendre la position des responsables de l'agence Badr (837) qui persistent à occuper indûment toute l'aile gauche du siège de l'APC, bien qu'ils soient attributaires depuis 1994 d'un terrain de 1035 m2 destiné à la construction d'une agence Badr, et d'un permis de construire portant le numéro 55/96 ». Selon les termes de notre interlocuteur, le contrat de location moyennant un pécule de 20 000 DA/mois couvrant la période allant du 01-05-2004 au 30-04-2007, est arrivé à échéance sans pour autant que l'agence mise en cause ne prenne ses dispositions pour emménager ailleurs, malgré les multiples correspondances de l'édile, sommant l'organisme financier de respecter ses engagements contractuels. Il faut souligner que le cas de l'agence Badr de Grarem Gouga, qui n'est d'ailleurs pas le seul, est la parfaite illustration de l'anarchie et de la promiscuité, à la faveur des bousculades générées chaque mois par de centaines de pensionnés de France et leurs relais habituels, les « indécrottables » cambistes et acheteurs d'Euros. Voilà en quoi il est souhaitable que la notion de service publique, foulée aux pieds que ce soit aux frontons de cette banque ou devant l'Hôtel de ville, reprenne ses droits. Dans une énième lettre de rappel datée du 02-01-2007, R. Meghzili a averti la tutelle de la Badr qu'« une demande d'annulation du droit de préemption aurait été introduite auprès du wali en vue du recours à une procédure de reprise de la parcelle cédée, si le projet de construction d'un siège de la Badr n'est pas lancé avant la date butoir du 30-04-2007 ». Si, à en croire les affirmations du maire, un avis d'appel d'offres datant de 2003, et une attribution provisoire du projet ont été faits en ce sens, pourquoi ledit projet est resté au stade de la profession de foi ? Enigmatique posture tout de même !