Sous l'impulsion de l'ex-chef de daïra et l'actuel conseil communal, la commune de Grarem Gouga a connu une avancée palpable en matière de développement local. Une dynamique qui a profondément réhabilité le cadre de vie citoyen. A 12 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Mila, la commune de Grarem Gouga aux 42 000 âmes assume merveilleusement son statut de daïra-pilote. La ville a, en l'espace de quelques années, complètement changé de look mettant carrément le cap sur le développement multisectoriel. Les différentes opérations d'embellissement mécanique et biologique, en sus des projets d'aménagement urbain concrétisés, ont donné un cachet attrayant à la cité. Des initiatives louables qui doivent faire pâlir d'envie les municipalités les plus cossues de la wilaya. En ce sens, une enveloppe de 120 millions de dinars a été dégagée dans le cadre du programme sectoriel pour l'aménagement (travaux en cours) de la ZUN qui s'étend de la zone Est jusqu'au centre de Grarem. Au chapitre du sectoriel toujours, une étude vient d'être réalisée pour l'aménagement du lotissement 123 qui abritera une zone artisanale et une gare routière moyennant 50 millions de dinars, tandis qu'un important projet de renforcement de l'AEP d'un coût de 120 millions de dinars est lancé en direction des 9 000 habitants des agglomérations de Safsafa et Anouche Ali. « Un montant de 50,3 millions de dinars a été alloué aux travaux d'aménagement urbain qui seront lancés courant janvier 2009 au profit des 5 000 habitants de Anouche Ali et Boulahdja », a indiqué le P/APC, Abdelaziz Meghzili. Le programme sectoriel a, en outre, consacré 40 millions de dinars à la réalisation de la pénétrante Nord d'une distance de 3,7 km qui est en voie de lancement, à l'instar de la réhabilitation des 5,5 km du chemin communal allant de la RN27 à Sagdak Barak et les 12 km allant de la RN27 à Bounaâdja.Dans la même veine, plusieurs projets d'aménagement urbain, initiés dans le cadre du programme communal de développement (PCD), battent leur plein au niveau des cités Aïssa Madi et El Barka. « L'APC a dégagé 1,4 million de dinars, auquel s'ajoutera une subvention de la wilaya de 1 million pour le revêtement en tuf du stade communal Anouche Ali, sachant qu'un terrain mateco a été réalisé au niveau de cette localité et 3 autres terrains similaires ont vu le jour à Grarem-centre », a souligné le maire. Des réalisations prometteuses Quant au Fonds commun des collectivités locales (FCCL), il a financé la construction d'une bibliothèque communale, dont le taux d'avancement des travaux est estimé à 40%, ainsi qu'une crèche qui est tout prêt d'être achevée. Le budget communal a également pris en charge l'aménagement des 22 écoles qui ont enregistré une totale dégradation en raison de la problématique des glissements de terrain, mais aussi à cause de l'exaspération du phénomène de l'exode rural provoqué par les incursions terroristes lors de la décennie noire. « En dépit de nos faiblesses financières, nous avons jusqu'ici, grâce à l'aide de 10,4 millions de dinars, consentie par la wilaya, récupéré et retapé 11 écoles avec la projection pour les établissements scolaires restants et l'installation d'une clôture autour des écoles de Aïn Thour, Ghar S'lim, Mechta Tourba et Djamaâ Mokhtar », a encore révélé notre interlocuteur.