Une horde de sangliers sèment la peur et la panique au poste frontalier algéro-tunisien d'Oum Tboul, qui attend, pour les prochaines vacances, un afflût nombreux de touristes. Etrange manège de ces bêtes sauvages qui ne semblent nullement inquiétées par les agents des services de sécurité qui, sûrement, n'exécutent que des ordres. Il ne faut surtout pas que l'on nous dise que c'est au nom de la préservation de l'environnement et de l'espèce animale que l'on octroie toute cette liberté à ces espèces qui ne réagissent qu'à leur instinct, et que l'on mette, par contre, l'être humain en danger. D'ailleurs, ce mercredi, un mâle en furie s'est acharné dans le parking sur le véhicule d'un touriste. Le résultat des dégâts occasionnés est un pare-choc défoncé et une frayeur extrême de la femme qui était à l'intérieur du véhicule. Qu'en serait-il si ce monstre s'était attaqué à des enfants qui jouaient quelques moments avant, à ce même endroit. La sonnette d'alarme est tirée et que l'on ne vienne pas demain, quand il y aura dégâts corporels sur de paisibles voyageurs, nous ressasser l'histoire du « mektoub ». La responsabilité, dans ce cadre, est bien définie dans cet espace qui doit être protégé et sécurisé.