La gestion de l'état civil dans la commune de Tiaret reste problématique car elle induit souvent la colère de beaucoup de citoyens. En effet, après avoir constaté des erreurs de transcription sur leuurs livrets de famille et autres documents, les citoyens ont été amenés à passer par des décisions de justice pour réparer des fautes, trop souvent préjudiciables et sources de beaucoup de désagréments. Selon une source, il est fait état de pas moins de 1800 rectificatifs établis en moins de quatre mois au niveau du tribunal. A l'origine d'un tel désordre, disent unanimes des citoyens venus nombreux conter leurs mésaventures, subsite le phénomène de l'emploi des jeunes dans le cadre de l'I.A.I.G ou par le biais du pré-emploi. Des jeunes, souvent inexpérimentés qui continuent comme dans une corvée à livrer des documents sans une stricte application dans la transcription et des chiffres et des lettres. Le maire, Mohamed Amine Hallouz, reconnaît ce phénomène et parle « d'une grande pression de la part des citoyens, notamment des demandeurs de documents ». Pression Et au maire de s'interroger : « Savez vous qu'il est exigé pour ce genre de dossier jusqu'à 14 exemplaires pour chacun des documents ? ». Et notre interlocuteur d'évoquer « l'ouverture d'annexes aux quatre recoins d'une ville qui frole les 200 000 ames » et surtout de l'inscription d' « un projet d'un coût de sept millions de dinars devant permettre l'aménagement de l'actuel siège de l'état civil où confort et espace pour handicapés seront privilégiés. » En attendant l'achèvement des travaux, c'est vers l'annexe Khouidmi que sront orientés les citoyens.