C'est l'éternel problème des documents d'état civil en langue française auquel est confronté une citoyenne de la commune d'El-Mouradia pour obtenir un extrait de naissance de son fils qui fait des études à l'étranger. Face à des erreurs, souvent répétées de transcription du nom de famille en caractères latins, qui rendent le document non valable, cette citoyenne s'est rendue dans sa commune d'origine pour se faire établir un livret de famille en français, dans l'espoir d'éviter les erreurs de transcription. En présentant ce livret à la mairie d'El-Mouradia, la préposée au guichet le rejette en lui disant qu'il fallait l'exemplaire en arabe. Le cas de cette femme témoigne en fait d'une situation plus générale qui exige une loi du ministère de l'Intérieur de façon à soustraire les citoyens en besoin de ces documents aux sautes d'humeur des agents de l'état civil.