Un mot sur la Confédération que vous présidez La Confédération des Hommes d'Affaires et des Industriels de Turquie est une organisation civile fondée en 2005 à Istanbul. Elle est formée des fédérations régionales du monde des affaires dispersées à l'échelle nationale. TUSKON représente aujourd'hui 9500 hommes d'affaires qui œuvrent dans 124 associations d'hommes d'affaires. TUSKON est fondé pour contribuer au développement économique et social de notre pays. Elle vise à ce que nos entreprises et nos entrepreneurs deviennent des acteurs de l'économie mondiale, en développant des méthodes scientifiques et rationnelles pour notre vie commerciale et industrielle. Dans cette perspective, TUSKON a pour objectif de devenir une institution pionnière dans la diffusion des expériences de nos hommes d'affaires des marchés internationaux et pour créer de nouvelles opportunités d'affaires. Êtes-vous associé par le gouvernement dans la prise des décisions économiques importantes ? Nous sommes un partenaire incontournable du gouvernement dans les questions économiques. Nous aidons le gouvernement à prendre les bonnes décisions. L'économie turque est actuellement parmi les plus dynamiques du monde. Cela est dû à quoi ? Nous avons vécu dans l'instabilité économique pendant prés de 30 ans. Les taux d'inflation atteignaient des records inégalés de l'ordre 60, 80, 100 voire même jusqu'à 120 %. Les taux d'intérêts étaient si élevés qu'ils ont inhibé toute volonté d'investir à la fois chez les investisseurs locaux et étrangers. L'arrivé du gouvernement actuel au pouvoir en 2002 en plein crise financière s'est traduit par une amélioration tangible dans les affaires économiques. L'inflation a été maîtrisée et ramener au niveau de 10%. Des mesures incitatives ont été prises pour encouragés les investisseurs locaux et l'implantation des investissements directs étrangers (IDE). Les résultats ont été probants et la croissance a été au rendez-vous. En 2005, les investisseurs locaux ont produits pour 70 milliards de dollars. Ce niveau de production a dépassé la capacité de consommation locale. Ce qui nous amené à chercher d'autre des marchés extérieurs. Et c'est là où nous intervenons. C'est-à-dire… Les opérateurs turcs savent produire mais ne savent pas trouver les marchés pour exporter leurs produits. Notre confédération TUSKON a donc pris la charge d'aider les producteurs à trouver des marchés extérieurs. Le coût de l'énergie est très élevé en Turquie. Comment arrive-t-on à surmonter cette contrainte ? Le coût de l'énergie est une contrainte majeure pour beaucoup d'opérateurs turc. Tuskon intervient, grâce à son réseau international, auprès de ces opérateurs pour les aidés à s'installer dans d'autres régions du monde où le coût de l'énergie est très bon marché comme c'est le cas en Afrique. En parlant d'Afrique, la Turquie mise beaucoup sur ce continent pour doper son commerce extérieur… Les opportunités d'affaires en Afrique sont énormes pour les opérateurs turcs. La rencontre Turquie-Afrique que nous venons d'organiser pour la seconde fois à Istanbul vise justement à intensifier notre coopération économique avec le continent. Le gouvernement a tracé pour cela toute une stratégie visant l'Afrique. Plusieurs opérateurs économiques africains invités par la TUSKON ont trouvé des difficulté à venir à cause du problème de Visas. Il faut dire que votre volonté de nouer des partenariats avec les pays africains n'est pas reflétée par vos services consulaires turcs dans ces mêmes pays… Nous sommes conscient des problèmes et nous sommes actuellement en discussion avec le ministère des affaires étrangères pour les régler.