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Dégradation du cadre de vie à Biskra
Griefs contre l'APC
Publié dans El Watan le 30 - 05 - 2007

L'association Yakadha, qui vise la protection des consommateurs, la sensibilisation des citoyens aux problèmes de la cité, leur implication dans les prises de décisions, la promotion d'une culture de consommation saine et rationnelle, la constitution d'une force de concertation avec les instances publiques dans la perspective de former l'embryon d'une société civile responsable et consciente, selon son président, M. Kribaâ, tend à jouer un rôle d'intermédiation entre les citoyens et les pouvoirs publics, a organisé jeudi dernier une journée d'étude sur le thème du « Transport urbain à Biskra : réalités et perspectives ». Ont pris part des élus de l'APC de Biskra, et à leur tête le président S. Nehaili, des représentants de la direction des transports, des responsables du mouvement associatif local et des citoyens « soucieux du sort réservé à la reine des Ziban à laquelle il faut redonner son lustre d'antan », selon l'un d'entre eux, et qui ne se sont pas fait prier pour prendre la parole et exprimer leur désarroi et leur impuissance face à la dégradation du cadre de vie à Biskra. La légèreté manifeste des chauffeurs de bus et de taxi, « dont certains officient en gandoura et claquettes », des receveurs pubères qui méconnaissent la réglementation en vigueur, et dont le langage, parfois vulgaire, incommode les usagers, l'anarchie et l'incohérence des dessertes, l'irrespect des horaires et les arrêts abusifs ou intempestifs, la vétusté des véhicules et leur inadaptation aux conditions climatiques de la région, l'absence, la nonchalance, voire la collusion de certains contrôleurs avec des transporteurs préoccupés à exciper des services qu'ils se rendent mutuellement, seront les éléments les plus saillants d'une longue litanie de reproches exprimés à l'encontre du secteur des transports de Biskra par les intervenants. Certains déborderont du thème du jour, pour s'étaler sur d'autres sujets inhérents au cadre de vie général, tels que le nettoiement de la voirie et le ramassage des ordures, lequel ne serait pas réalisé de manière professionnelle, l'accaparement, par certains commerçants, des trottoirs et des espaces mitoyens à leurs locaux afin d'y exposer des marchandises, la « bazardisation » de quartiers entiers, où la circulation automobile est désormais impossible, même pour un véhicule de pompiers ou d' agents de l'ordre, la déliquescence des mœurs et la désintégration de l'autorité familiale, l'incivilité et la perte des valeurs de solidarité et de respect, et la montée de la misogynie et des agressions verbales et physiques. En somme, un tableau alarmant sera dépeint sans concession, ni indulgence.
Un débat et des anomalies
A titre d'exemple, et pour montrer l'interdépendance de tous les secteurs, le président d'une association qui œuvre pour l'« intégration sociale de la famille », dira qu'« un chauffeur de taxi se doit être le premier ambassadeur et le premier guide de sa ville ; il doit connaître l'histoire, les rues et les infrastructures hôtelières ; il sera ainsi un acteur essentiel du développement touristique et économique. Cependant, il semble que les membres de cette corporation n'aient pas le niveau de formation et de qualification requis qui les mettrait au diapason de leurs confrères des autres pays ». Un autre intervenant rappellera que la démission généralisée des citoyens, dont le credo est désormais le célèbre « takhti rassi ou t'sih », prend la forme d'un véritable fléau social, auquel il est urgent de remédier par l'activation des associations et des comités de quartiers. Excédé par cette bordée de critiques et de remarques toutes relatives aux insuffisances constatées par les citoyens sur le plan de la circulation urbaine et dans la gestion de la cité en général, le P/APC prendra la parole pour, dira-t-il, « remettre les choses à leur place », selon ses propres mots. Il ajoutera dans un accès de colère : « Personne ne voit les immenses progrès réalisés par l'Etat et la commune de Biskra pour l'amélioration de la vie des habitants. De multiples arrêtés municipaux sont bafoués, et tous s'en prennent à l'APC qui n'est pas responsable de tout. Certaines administrations entretiennent la confusion et le flou des prérogatives et mettent tout sur le dos de l'APC. Pour se dédouaner, elles mentent et manipulent sans vergogne, et font peu cas de la réglementation. J'ai d'ailleurs envoyé une lettre au procureur de la République afin qu'il ordonne aux agents de la sûreté de veiller au respect des arrêtés municipaux et de la loi. » En aparté, le P/APC de Biskra confiera à El Watan son désir de se représenter aux élections municipales de septembre prochain, à condition d'« être soutenu par un grand parti, car en indépendant ou en candidat d'une petite formation politique, c'est impossible », selon ses paroles. Et d'ajouter : « Pendant 5 ans, j'ai dû composer avec les 11 membres d'El Islah, les 8 du FLN et les 4 indépendants constituant le conseil municipal de Biskra. A chaque assemblée, je devais compter mes alliés et mes détracteurs, et j'ai souffert de la déloyauté, des traquenards et des complots ourdis par certains élus pour bloquer les ordres du jour. » Cette journée aura été une rencontre fructueuse qui a permis de mettre le doigt sur les anomalies qui gangrènent le développement de la ville de Biskra en matière de transport urbain. Elle a permis aussi de réduire le fossé qui sépare les autorités et les citoyens.


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