La grogne dans le secteur de l'éducation continue toujours de couver. Bien plus, le courroux des syndicalistes semble s'exacerber, plusieurs semaines après l'installation par la centrale syndicale –UGTA d'une instance de wilaya devant pourtant valoir la sérénité et partant, la légitimité à certaines structures, toujours en proie au tumulte. Un tumulte né de l'aggravation des conflits, du mépris et surtout d'« une mauvaise gestion de la commission des œuvres sociales par la structure désignée par l'académie ». « Le discrédit et l'opprobre ainsi jetés par le conseil syndical du secteur de l'éducation trouve son origine, rappelle une lettre à destination du président de la commission nationale, dans les dépassements nombreux dont, entre autres, la distribution de cartes de séjour en mer à des gens hors secteur durant l'année 2006 », « la désignation de personnes qui n'ont rien à avoir avec l'art, encore moins avec la peinture et la poésie pour représenter la wilaya lors de la célébration de la journée nationale du savoir, tenue à Mascara le 16 Avril 2007 ». Le document rappelle que « même l'ambulance n'est pas mise à profit pour les malades et les travailleurs qui la sollicitent, mais utilisée à des fins personnelles sans qu'aucun contrôle, ni suivi ne soient opérés ». Les rédacteurs du communiqué signé le 30 mai 2007 parlent aussi d'une « monopolisation de fait de cette structure par une poignée de personnes, sans consultations préalables ». Cela a amené cette commission de gestion, toujours provisoire depuis des lustres, a « enfreindre certaines dispositions réglementaires, en allant jusqu'à s'immiscer dans l'opération « tirage au sort pour la Omra et les voyages à l'étranger et les organisations de camps d'été ».
