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Le choc du 17 mai
Publié dans El Watan le 03 - 06 - 2007


L'après-17 mai s'enclenche dans la confusion. L'Algérie est dirigée par une équipe d'intérimaires, parmi eux le chef du gouvernement assurant son propre intérim, après une sérieuse entorse à la légalité institutionnelle : les ministres élus députés ont été remerciés, alors que leur installation à l'Assemblée nationale a été faite la journée d'avant. Dans ce gouvernement transitoire, aucun remplaçant aux ministres élus députés. Les maintenus ont été chargés de gérer deux à trois portefeuilles sans être assurés de rester. Une situation ubuesque. Mais en dépit des couacs, le pouvoir est arrivé à récupérer la colère de la commission Bouchaïr qui a privilégié dans son rapport final sur la débâcle du 17 mai des causes techniques, évacuant les raisons politiques, notamment la grave fracture entre le monde officiel et institutionnel et la masse de la population. Les autorités ont aujourd'hui un cap : changer la loi électorale afin de doter le pays d'un mode de scrutin qui arrange les « grands partis », c'est-à-dire les formations de la coalition présidentielle. La victime est donc officiellement toute désignée : les « petits partis » et les indépendants. Pourtant, le 17 mai a été l'échec des trois formations que sont le FLN, le RND et le MSP qui n'ont pas su mettre à profit leur position dominante dans le pays pour intéresser les Algériens à la politique et les amener aux urnes. Cette journée a également été un camouflet au président de la République dont le rôle premier était d'impulser une politique attractive et mobilisatrice dans le pays. Bouteflika est-il en train de tirer les leçons ? Il n'a pas reconduit automatiquement Abdelaziz Belkhadem à la tête du gouvernement, alors que ce poste lui revenait certes pas de droit mais par tradition. A-t-il décidé de choisir un chef du gouvernement, cette fois-ci, porteur de changement ? Est-ce également la fin du monopole du FLN et, par voie de conséquence, de l'alliance présidentielle ? Le chef de l'Etat multiplie les tournées dans les wilayas – avec le secours renforcé de l'ENTV – pour renouer avec une popularité qui ne s'est pas traduite par une participation électorale. Cette opération particulièrement délicate consiste à sauver le système par la seule aura présidentielle. Bouteflika veut effacer la défaite du 17 mai et la « déconnecter » de sa personne. Cette nouvelle stratégie s'inscrit dans la perspective de la présidentielle de 2009. Dès l'année prochaine, il devra faire le bilan de son deuxième mandat. Mais le choc du 17 mai est là et il ne peut ne pas le voir : les Algériens ont décidé de tourner le dos au césarisme et réclament une vraie politique avec de vrais représentants et de solides institutions. Leur quête désormais est la présence d'un Etat fort sans être contraignant et d'une vie politique qui garantisse les libertés essentielles et développe la démocratie et la tolérance.

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