La section syndicale de l'UGTA de la clinique des reins de Constantine, située à Daksi, devrait rencontrer le DSP ce mercredi, en présence de membres de l'union de wilaya et de la coordination de la santé de l'UGTA, afin de trouver une issue favorable au conflit opposant, depuis plus de dix jours, les représentants des travailleurs à la direction de cet établissement spécialisé. Ayant initié, le 26 mai, un piquet de protestation quotidien de 15 minutes pour dénoncer les « agissements abusifs » du directeur de la clinique, les protestataires souhaitent à cet effet obtenir gain de cause lors de cette réunion, prévue au siège de la direction de la santé de Constantine, et concrétiser ainsi, leur principale revendication, à savoir « dégommer » le premier responsable de l'EHS. Un responsable que les initiateurs de la protestation accusent de « terroriser les travailleurs, notamment les vacataires », et d'avoir créé une section du Snapap pour « contrecarrer les actions de la section de l'UGTA ». Selon son secrétaire général, « le directeur de la clinique veut casser notre volonté. Il a adressé 70 questionnaires aux travailleurs au troisième jour du sit-in, alors que le moment choisi (12h 30, ndlr) correspond à notre pause- déjeuner. Nous ne dérangeons ni les malades ni la visite de 13h 30. » Notre interlocuteur estime par ailleurs qu' « avec 316 adhérents sur les 450 travailleurs qui exercent au sein de la clinique, le syndicat de l'UGTA est le seul syndicat représentatif ». Pour rappel, les protestataires dénoncent le comportement du directeur de l'EHS, lequel ne cesse, selon eux, de « se disputer avec les travailleurs et de multiplier les sanctions, particulièrement à l'encontre de certains des membres de la section UGTA ». Outre cela, il lui est également reproché d'avoir installé un comité des œuvres sociales, « illégal et illégitime, composé de travailleurs affiliés à d'autres représentations syndicales, alors que la section de l'UGTA est majoritaire au sein de l'établissement ».