La section syndicale de l'UGTA de la clinique des reins de Daksi a initié, à partir de samedi dernier, un mouvement de protestation illimité pour dénoncer les « agissements abusifs du directeur de l'établissement et demander son départ ». Contacté à ce sujet, le secrétaire général de cette section nous a précisé que « l'arrêt de travail d'un quart d'heure (entre 12h 15 et 12h 30) effectué chaque jour, depuis le 26 mai, vise à alerter les autorités concernées au sujet du comportement du premier responsable de la clinique et du climat délétère qui prévaut dans l'établissement ». Selon notre interlocuteur, les employés de cet établissement spécialisé travaillent sous pression depuis la nomination de ce directeur à la tête de la clinique il y a de cela 13 mois. « Depuis son arrivée, il ne cesse de se disputer avec les travailleurs et de multiplier les sanctions à l'encontre de certains d'entre eux, entre autres des membres de notre section syndicale », et d'ajouter que « ce responsable a à son actif plus de 10 affaires en justice pour sanctions abusives et non- assistance à personnes en danger notamment ». Cela étant, le secrétaire général de la section UGTA de la clinique rénale dénonce, en outre, la mise en place d'un comité des oeuvres sociales, « illégal et illégitime, n'ayant pas le droit d'activer, d'autant qu'il est composé de travailleurs affiliés à d'autres représentations syndicales, alors que la section de l'UGTA est majoritaire au sein de l'établissement », estime t-il. A ce titre, l'on apprendra que ce syndicat a adressé un écrit au CPA, afin de bloquer le compte bancaire du comité des oeuvres sociales. Indigné, notre interlocuteur accuse par ailleurs, le directeur d'« outrepasser ses fonctions », et dénonce son acharnement » contre les membres de ce syndicat, dont plusieurs ont fait l'objet, selon lui, de « sanctions abusives ». Joint hier par téléphone, le directeur de la santé de la wilaya de Constantine a qualifié, quant à lui, d'« illégale » la protestation à laquelle a appelé la section syndicale de l'UGTA de l'EHS Daksi. Selon le DSP de la ville du Vieux Rocher, « ce qui est entrepris actuellement au sein de la clinique des reins n'est pas un sit-in, c'est illégal et c'est anormal. Si cela continue, nous prendrons des sanctions à l'encontre des animateurs de cette agitation ».