Aujourd'hui même, les enfants sont à l'honneur dans le cadre de la célébration de la Journée de l'enfant africain. La wilaya d'Annaba s'est préparée à ce grand rendez-vous. En collaboration avec différentes associations, elle a préparé diverses manifestations culturelles, dont des conférences-débats sur la question des enfants victimes de violence, issus de mariages mixtes, couples séparés... Comme de tradition, la commune chef-lieu de wilaya a invité plusieurs dizaines d'enfants à participer du 14 au 21 juin à des journées d'animation. Elle a choisi le site de la maison des jeunes de la cité Seybouse pour organiser, à leur intention, une pièce théâtrale intitulée Le cadeau de mon anniversaire et une tombola. Cette même commune a initié une excursion qui amènera 80 d'entre eux à El Kala (El Tarf). Toujours présents quand il s'agit de se mettre au service des hommes pour les secourir et de la nature pour la préserver, les Scouts musulmans algériens d'Annaba ont pensé à l'environnement. En collaboration avec la société allemande GTZ, du louveteau jusqu'au plus haut gradé, ces SMA se sont donné rendez-vous à la forêt de Aïn Achir. Ils y ont nettoyé l'endroit en procédant au ramassage des déchets. Les enfants des 12 communes d'Annaba ont eu une pensée à leurs petits camarades de par le monde. Leurs pensées sont allées particulièrement vers les enfants de Palestine, d'Irak et du Sahara-Occidental quotidiennement terrorisés ou assassinés par la folie des adultes. Ils se sont aussi rappelé leurs petits camarades hospitalisés dont avait parlé le docteur Kadem à l'occasion de la visite des élèves d'un lycée aux enfants malades de la clinique pédiatrique Ste Thérèse. « Ce sont des élèves de l'école privée Athénée d'Annaba qui, sous l'égide de leurs professeurs et de l'association Amel, nous ont donné un cours de civisme, une leçon d'humanisme en démontrant que l'intitulé de cette raison sociale est une simple invitation à regarder vers l'avenir, à voir l'autre, lui tendre une main amicale et secourable, le convaincre que rien n'est perdu même dans la plus obscure des impasses », avait écrit ce praticien.