68% d'échecs au BEM Le taux d'échec au BEM est de loin le plus important jamais enregistré dans la wilaya, puisqu'il atteint 68%, contre 32% en 2006. L'application des « reformes décidées dans le secteur » serait à l'origine de cette chute vertigineuse qui a plongé dans le désarroi 11 400 élèves et leurs parents. Si certains d'entre eux pourraient passer à la première année secondaire, à la faveur de leurs résultats annuels, d'autres se voient déjà exclus du système scolaire, à moins d'un miracle. Seuls, donc, 5 417 collégiens ont pu réussir à l'examen, dont 68 sont issus de l'établissement pénitentiaire de Chlef. Les lauréats ayant obtenu des notes supérieurs à 18 sur 20 sont au nombre de quatre, issus des établissements de Chettia, Ténès, Abou El Hassene et Kalloul, au nord de la wilaya. Sept plages sont fermées à la baignade Sept plages sur les vingt huit que compte le littoral de la wilaya, long de 120 km, ont été fermées à la baignade sur décision de la commission de wilaya des plages, avons-nous appris hier de source sûre. Les causes principales sont la pollution et la présence de rochers, qui représentent, selon la même source, un danger potentiel pour les estivants. Rappelons que plusieurs noyades avaient eu lieu ces dernières années dans des endroits non surveillés et difficilement accessibles. Au sujet des plages polluées, on croit savoir que cette situation déplorable est due en particulier au rejet des eaux usées dans la mer. L'absence de stations de traitement se fait nettement sentir au niveau des agglomérations côtières qui accueillent de plus en plus de vacanciers, à chaque saison estivale. Le service de prévention de la direction de la Santé a mis en place un dispositif de surveillance des eaux des plages pour prévenir les maladies à transmission hydrique, apprend-on auprès de cette direction. Des pièces historiques endommagées à Ténès Deux pièces d'artillerie en métal, datant de 1890, sont exposées à toutes sortes de dégradation sur le site naturel surplombant le port commercial de Ténès. Alors qu'ils devaient être protégés sur place ou gardés dans un musée, ces témoins d'un passé historique riche sont livrés à l'abandon et ont déjà fait l'objet d'actes de sabotage. L'une des deux pièces a d'ailleurs été démontée et son canon jeté sur le sol, sans qu'aucun responsable ne s'en souci. Et pourtant, ils sont nombreux les gens qui empruntent la route de l'hôtel Cartenna, où sont érigés ces monuments qui font partie de la mémoire de toute une région. Pour le moment, aucune réaction n'a été enregistrée de la part des responsables locaux qui semblent ignorer la valeur inestimable de ces objets anciens. Juste en face, une autre pièce historique, en l'occurrence la grande roue de la ville de Chlef, est toujours gardée au niveau du port de Ténès et attend d'être récupérée par les services concernés.